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Société

Le 20/12/2023

https://www.actuniger.com/societe.html Wed, 20 Dec 2023 17:45:36 +0000 Joomla! - Open Source Content Management fr-fr https://www.actuniger.com/societe/19768-lutte-contre-la-criminalite-plusieurs-bandes-criminelles-demantelees-par-la-pj-a-niamey.html https://www.actuniger.com/societe/19768-lutte-contre-la-criminalite-plusieurs-bandes-criminelles-demantelees-par-la-pj-a-niamey.html  Presentation bandits PJ Niamey Dec 2023 BIS

 

Les éléments de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) ont annoncé, ce mardi 19 décembre 2023, l'arrestation des membres de quatre réseaux de criminels spécialisés dans divers délits à Niamey. Ces individus, tous de nationalité nigérienne, étaient impliqués dans des vols à mains armées, la détention illégale d'armes à feu, l'usurpation de titres et des vols à l'arraché.

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Le premier réseau était spécialisé dans les vols nocturnes, les cambriolages à domicile et les braquages de boutiques. Leur dernière action violente a eu lieu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2023, lorsqu'ils ont blessé gravement quatre membres d'une même famille, dont une femme enceinte, avant de s'enfuir avec plus de six cent mille francs CFA.

Suite aux investigations, six membres de ce réseau ont été arrêtés. Les perquisitions à leur domicile ont conduit à la saisie de plusieurs objets, dont deux armes à feu de marque Norinco, des munitions, quatre motos et des substances illicites.

Presentation bandits PJ Niamey Dec 2023 BIS

Le deuxième réseau, composé de deux individus, était spécialisé dans le vol à l'arraché, ciblant principalement des femmes et des personnes utilisant leur téléphone en public. L'un de leurs récents méfaits a été commis le 10 décembre 2023, lorsqu'ils ont agressé un passant pour lui voler son téléphone.

Les membres de ces deux réseaux ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, ainsi que d'autres crimes similaires.

Le troisième cas concerne un individu arrêté pour détention illégale d'armes à feu. Lors de la perquisition de son domicile, plusieurs armes et accessoires militaires ont été découverts.

Le quatrième et dernier cas concerne un individu arrêté pour usurpation de titre. Il se faisait passer pour un militaire et possédait une arme à feu illégale. La perquisition de son domicile a permis de découvrir d'autres équipements militaires volés.

Les enquêtes se poursuivent pour retrouver d'autres complices en fuite. La Direction de la Police Judiciaire appelle la population à la vigilance et à la collaboration pour renforcer la sécurité pour tous.

Source : DGPN

 

 

 

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Société Tue, 19 Dec 2023 13:23:18 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19767-filets-sociaux-adaptatifs-ii-wadata-talaka-lunicef-au-chevet-des-populations-vulnerables-de-kornaka-maradi.html https://www.actuniger.com/societe/19767-filets-sociaux-adaptatifs-ii-wadata-talaka-lunicef-au-chevet-des-populations-vulnerables-de-kornaka-maradi.html  SGA gouvernorat Maradi remettant argent beneficiaire

 

Samedi 16 décembre 2023, les populations du village de Kwarin Dawa dans la commune rurale de Kornaka, un des villages déficitaires à l’issue de la campagne agricole pluviale 2022, a servi de cadre pour le lancement officiel de l’opération cash sécheresse. C’est le Secrétaire Général Adjoint du gouvernorat de la région de Maradi M. Illiassou Nomao qui a donné le coup d’envoi en présence du préfet du département de Dakoro capitaine Amadou Garba, du Maire de la Commune Rurale de Kornaka M. Tsahirou Allassane, du Chef de Canton honorable Abou Kouré Jackou, du Chef bureau Unicef zone Maradi-Zinder M. Cyriaque SOBTAFO et des populations bénéficiaires.

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C’est un total de 4574 ménages répartis dans 52 villages de la commune rurale de Kornaka sortis déficitaires à l’issue de la campagne agricole pluviale 2022 qui recevront chacun 180.000 F CFA en quatre (4) tranches de 45.000 F à l’intervalle de 12 mois, soit un total de 823.320.000 F CFA. Ce cash sécheresse est une réponse du gouvernement sous l’égide du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires au Niger via la cellule filets sociaux adaptatifs II’’ Wadata Talaka’’.

Cette opération est une extension horizontale de celle qui a ciblé 6450 ménages dans trois communes de la région de Maradi touchés par la sècheresse en 2021. 

Présent à la cérémonie, le chef bureau Unicef zone Maradi-Zinder M. Cyriaque SOBTAFO a indiqué les raisons du choix de ces villages bénéficiaires. « En mars 2023, sous l’égide du dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires au Niger, les villages ayant connus un déficit agricole en 2022 ont été retenus dans le cadre du programme national du cash sécheresse dont le prolongement de cette action est conforme au plan de travail de l’Unicef pour l’année 2023 2024 ». Il a salué au passage les partenaires de l’Unicef dans cette opération notamment, les agences de micro finance, Capital Finance et Garkuwa.

M. Cyriaque a remercié vivement le gouvernement et les responsables des services décentralisés et déconcentrés de l’Etat ainsi que la population pour la parfaite collaboration lors de la cérémonie de lancement officiel de ce cash sécheresse.

Prenant la parole à cette occasion, le Chef du Canton de Kornaka, l’honorable Abou Kouré Jackou a d’entrée de jeu remercié l’Unicef pour tous les efforts consentis pour améliorer les conditions de vie de ses administrés.  « Il n’y a pas de mots suffisants pour vous remercier pour ces soutiens multiformes et impactant. Ceci dénote de l’attachement que vous avez envers les populations les plus vulnérables. C’est une immense joie pour les populations du Canton de Kornaka car ce don va toucher les communes de Kornaka et Adjé Koria. C’est donc plus de 800 millions pour Kornaka dans le cadre du cash. Nous savons la sensibilité que l’Unicef a par rapport à nos enfants, à nos femmes, à nos maris qui sont faibles de revenus… », s’est réjouie l’autorité traditionnelle avant de s’adresser aux populations bénéficiaires du village de Kwarin Dawa.

« Si on donne au chef de famille, c’est un problème, parce qu’il ne s’occupera que de lui seul et si c’est avec les femmes, ça profitera à tout le monde. Cette aide, je vous supplie de laisser les femmes s’en occuper. Ce n’est pas pour vous empêcher d’aller prendre des épouses avec, qu’on vous l’a refusée, mais c’est pour que vos femmes s’occupent des foyers. Soyez équitable, laisser vos femmes puissent jouir de cet appui, elles viennent de loin… », a lancé Abou Kouré Jackou.

Mme Indo recevant sa somme des mains du Chef de Canton de Kornaka

Mme Indo recevant sa somme des mains du Chef de Canton de Kornaka

Abordant dans le même sens, le Maire de la Commune rurale de Kornaka M. Tsahirou Allassane a magnifié les appuis multiples et multiformes de l’Unicef à l’endroit des populations de sa commune. « Nous n’avons pas un partenaire plus que Unicef. Ces trois (3) dernières années, l’Unicef a fait beaucoup de Choses pour nous dont entre autres : 11 points d’eau multi-villages dont neuf (9) réalisés et 2 en construction. Cette année également, c’est six (6) tonnes et demi de fournitures scolaires que l’Unicef a mis à notre disposition. Ils ont construit un centre de santé à Guidan Tanko. Nous adressons nos sincères remerciements au nom des populations de Kornaka… ». Le responsable municipal d’attirer l’attention des bénéficiaires pour un bon usage de la somme reçue.

Prenant la parole à son tour, le préfet du département de Dakoro, le capitaine Amadou Garba a salué cet appui qui va contribuer à la résilience des populations bénéficiaires avant de sensibiliser ces dernières sur l’importance de la protection de l’Environnement, dont la rareté des pluies et l’une des conséquences de la dégradation de ce dernier.

Auparavant, le Secrétaire Général Adjoint du gouvernorat de la région de Maradi M. Illiassou Nomao a au nom des plus hautes autorités du pays exprimé toute leur reconnaissance à l’endroit de l’Unicef qui appuie la cellule filets sociaux dans le cadre de l’opération cash sécheresse à travers plusieurs régions du pays.

« C’est pendant les moments difficiles qu’on connait les vrais amis. L’Unicef est toujours là pour nous aider. Cet appui est fait à cause du déficit alimentaire, c’est pour ça que le gouvernement a fait ce programme qui consister à appuyer les populations vulnérables, afin qu’elles puissent payer de la nourriture… », a souligné le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Maradi.

Très réjouies de cet appui intervenu au moment où les prix des céréales sont encore abordables sur les marchés, les bénéficiaires ont rassuré les autorités et le donateur qu’elles feront une utilisation rationnelle du montant octroyé.

« Nous nous réjouissons de cette aide, nous allons bien l’utiliser en achetant de la nourriture et aussi du bétail et nous remercions infiniment l’Unicef pour ce geste », a indiqué Mme Sakina qui dit ne craindre aucune interférence de son époux dans la gestion dudit appui.

Même réaction de la part de Salma, mère célibataire pour qui cette aide constitue un ouf de soulagement après une récolte aussi déficitaire que celle de l’année 2022. « Avec cette somme, je vais acheter de la nourriture pour les enfants avec la moitié et l’autre moitié me permettra de payer quelques chèvres pour faire de l’embouche », a-t-elle indiquée.  

Le chef du village de Kwarin Dawa M. Nouhou Jari s’est félicité de cet énième geste de l’Unicef au profit de ses administrés en rappelant, les appuis considérables apportés aux enfants et jeunes de son village par l’Unicef dans le cadre de la scolarisation et de la formation de cette couche importante de la population. Il a par ailleurs attiré l’attention des hommes sur leur responsabilité en tant que chef de famille dans leur devoir d’assurer la protection de leurs épouses et progénitures surtout sur le plan alimentaire.

Chef du village de kwarin Dawa

Le Chef du village de kwarin Dawa s'exprimant sur l'opération

Bénéficiaires, autorités locales et agents des filets sociaux, tous ont remercié l’Unicef pour cet appui qui a permis aux ménages vulnérables non seulement de s’assurer la pitance journalière mais aussi d’épargner une partie de leurs récoltes. Conscients de la fin de cette opération et de l’éventualité d’autres catastrophes naturelles qui peuvent surgir à tout moment, les autorités locales ont pris le devant en les sensibilisant sur la nécessité de protéger l’environnement.

vue densemble des bénéficiaires

Ibrahim Moussa (actuniger.com)

 

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Société Mon, 18 Dec 2023 06:35:10 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19764-8eme-edition-du-trophee-maman-en-or-honneur-a-mme-habouna-sakina-zanedou-gardienne-de-la-profession-de-sage-femme.html https://www.actuniger.com/societe/19764-8eme-edition-du-trophee-maman-en-or-honneur-a-mme-habouna-sakina-zanedou-gardienne-de-la-profession-de-sage-femme.html 410816044_373069121901280_2216222631683570811_n.jpg

 

La 8ème édition émotionnelle du Trophée "Maman en Or" a été célébrée le 15 décembre 2023 au centre de conférence MAHATMA GANDHI, en présence d'éminents dignitaires, dont le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, la Ministre de l'Éducation Nationale, la Ministre du Tourisme, le Gouverneur de la région de Niamey, et l'Ambassadeur du Tchad au Niger, entre autres. Cet événement marquant s'inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de la Sage-Femme, avec pour thème cette année : "Ensemble à Nouveau, de l'évidence à la réalité."

Depuis sa première édition en 2012, le Trophée "Maman en Or" a parcouru différentes régions du Niger, distinguant les sages-femmes d'exception. Pour cette 8ème année consécutive, l'organisation pleine de talent, Jeunesse Productions, en collaboration avec l'Association des Sages-Femmes du Niger et le Ministère de la Santé Publique, a orchestré l'édition 2023 de "Maman en Or."

Le trophée de la meilleure sage-femme a été décerné à Mme Habouna Sakina Zanedou, responsable de la Maternité CSI/Centre d’Agadez. Cet hommage souligne son dévouement exceptionnel en faveur de la santé maternelle et infantile.

Cette journée a également été l'occasion de rappeler l'importance cruciale de la profession de sage-femme dans la promotion de la santé reproductive et la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. La campagne de sensibilisation vise à améliorer l'accès aux soins pour toutes les femmes et à encourager un changement de comportement, comme l'a souligné la présidente du bureau national de l'Association des Sages-Femmes du Niger.

Au-delà des frontières, cet événement a permis d'exprimer la solidarité entre les sages-femmes, qu'elles exercent en milieu rural ou urbain. De plus, il a sensibilisé les prestataires de soins sur la nécessité d'un changement de comportement pour améliorer la prestation des services hospitaliers par les femmes.

La Présidente du comité d'organisation "Maman en OR", Mlle Fakiratou Hama Boureima, a rendu hommage à la noble profession de sage-femme. Elle a également exprimé sa pensée émue pour toutes les sages-femmes décédées, en particulier Feue Chanou Félicie, candidate de la région de Niamey  de cette 8ème édition arrachée à notre affection le 7 décembre 2023.

Dans un discours émouvant, Mme Sidi Mohamed Zeinab, présidente de l’ONG Espoir Vie pour la Femme et l’Enfant, a exprimé sa reconnaissance envers l'équipe de Jeunesse Productions pour le succès des huit éditions de "Maman en Or." Elle a souligné que ''la profession sage-femme est l'un des plus beaux métiers au monde, chacun à droit à la vie, et la sage femme donne la vie’’

Dans le cadre de l'organisation de "Maman en OR", le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales travaille en partenariat avec Jeunesse Productions, ainsi qu'avec des partenaires techniques et financiers, notamment l'UNFPEA, l'OMS, les ONG et les associations.

Le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé Publique, a exprimé sa reconnaissance envers Jeunesse Productions pour son engagement continu depuis 2011 dans la promotion de la profession de sage-femme et la récompense des trois meilleures sages-femmes de l'année par le biais du trophée "Maman en OR" " pour leur contribution inspirante à la santé et au bien-être des femmes et des nouveau-nés.

 Il a souligné que cette initiative s'aligne parfaitement avec les objectifs du gouvernement, sous la direction du Premier Ministre, M. Ali Mahamane Lamine Zeine.

Le ministre a partagé sa satisfaction d'être présent à cet événement, une manifestation dédiée à rendre hommage à la sage-femme nigérienne, une figure incontournable de notre société, suscitant respect et admiration. Il a chaleureusement félicité les sages-femmes distinguées par le trophée "Maman en OR", espérant que leurs réalisations serviront d'inspiration à tous ceux et celles qui aspirent à une carrière au service de la santé et du bien-être des femmes et des nouveau-nés.

Le Médecin Colonel Major Garba Hakimi a réaffirmé l'engagement des plus hautes autorités du Niger, avec à leur tête le Président du Conseil National du Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l'État, Son Excellence Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Il a adressé un généreux hommage à toutes ces sages-femmes qui persistent dans leur lutte, protégeant et défendant les droits des femmes et des filles, sauvant des vies de mères et de nouveau-nés en tout lieu et en toute circonstance.

Mamane A. ActuNiger

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Société Sun, 17 Dec 2023 13:43:39 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19761-verdict-de-la-cour-de-la-cedeao-les-avocats-de-bazoum-se-felicitent-dune-decision-historique.html https://www.actuniger.com/societe/19761-verdict-de-la-cour-de-la-cedeao-les-avocats-de-bazoum-se-felicitent-dune-decision-historique.html BAZOUM meeting campagne

 

Dans un communiqué de presse, les avocats de Mohamed Bazoum se sont félicités de la décision rendue ce vendredi 15 décembre 2023, par la Cour de Justice de la Cédéao qui a ordonné la libération de l’ancien président ainsi que son rétablissement au pouvoir. Tout en se réjouissant du fait que la Cour régionale a validé toutes les demandes qu’il a formulé, le Collectif  des avocats de l’ancien chef d’Etat a mis en avant la caractère « historique » de cette décision dans laquelle, et pour la première fois, des autorités militaires auteurs d’un coup d’Etat ont été condamnées pour violation de convergence constitutionnelle de la Cédéao.

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La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a considéré que le Président du Niger Mohamed Bazoum et sa famille étaient séquestrés arbitrairement et a demandé le rétablissement du Président dans ses fonctions, s’est réjouit dans son communiqué, le Collectif d’avocats composé de Me Mohamed Seydou Diagne (Barreau de Dakar), Me Florence Loan (Barreau de Côte d’Ivoire), Me Moussa Coulibaly (Barreau du Niger),Me Reed Brody (Barreau de New York) et Me Brahim Ould Ebety (Barreau de Mauritanie). « Tout en disant le droit, et rien que le droit, la Cour de la CEDEAO a courageusement reconnu que la détention du Président Bazoum était parfaitement illégale et abusive, et que ses droits politiques étaient bafoués », a déclaré Mohamed Seydou Diagne, coordinateur du collectif d’avocats. « Surtout, dans cet arrêt historique, elle a condamné, pour la première fois, des autorités militaires qui, avec leur coup d’Etat, ont violé les principes de convergence constitutionnelle de la CEDEAO, et elle a exigé le retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il ajouté dans le communiqué de presse.

La Cour de justice de la CEDEAO avait été saisie par le Président Bazoum et sa famille le 21 septembre 2023 et selon le Collectif, elle a validé l’ensemble des demandes formulées par les avocats du Président et a donné un délai d’un mois à l’Etat du Niger pour communiquer sur l’état d’exécution de la décision. Ainsi, ont-il estimé, « les autorités militaires sont tenues de mettre fin à la détention illégale du Président et de sa famille en les libérant immédiatement, et de s’assurer qu’ils puissent de nouveau jouir de leur droit d’aller et venir. Elle reconnait que les droits politiques du Président ont été violés par l’interruption brutale et illégale de son mandat présidentiel. Enfin, en considérant qu’il résultait des textes de la CEDEAO et de l’Union africaine que tout changement anticonstitutionnel était formellement prohibé, la Cour a jugé que les autorités militaires avaient privé le Président Bazoum d’exercer dans sa plénitude le mandat présidentiel qui lui a été confié démocratiquement ».

Le Collectif d’avocats a souligné que la Cour a conclu que les autorités militaires doivent rétablir le Président Bazoum dans ses droits en rétablissant son pouvoir.  « La seule place du Président Bazoum, c’est à la tête de l’Etat du Niger et il était important que la Cour le dise » a déclaré Florence Loan, bâtonnier dauphin de Côte d’Ivoire et membre du collectif d’avocats. « Maintenant, c’est la responsabilité de la CEDEAO et de ses Etats membres de s’assurer que cette décision de justice soit effectivement appliquée. C’est un signal fort envoyé en faveur de la démocratie et de l’Etat de droit », a-t-elle également ajouté.

La Cour de Justice est la juridiction principale de la CEDEAO. Les décisions de la Cour ne sont susceptibles d’aucun recours. Aux termes du Protocole relatif à la Cour, « les Etats membres et les institutions de la communauté sont tenus de prendre, sans délai, toutes les mesures nécessaires de nature à assurer l’exécution des décisions de la Cour ». La décision s’impose à tous, dont la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO, au Parlement et à la Commission de la CEDEAO ainsi qu’à toutes les juridictions nationales.

« La prise d’otage a assez duré », a déclaré Moussa Coulibaly, ancien Bâtonnier du Niger et membre du collectif d’avocats. « Que la junte remette les clefs du pouvoir au Président Bazoum et que cette farce ridicule cesse ! »

Depuis le coup d’Etat militaire au Niger, le Président Bazoum, sa femme Hadiza et son fils Salem sont maintenus en détention au sein de la résidence présidentielle de Niamey. Ils n’ont jamais été présentés à un magistrat et n’ont pas été informés de l’existence d’une quelconque procédure à leur encontre. Depuis le 19 octobre, ils sont coupés du monde et personne n'est autorisé à leur rendre visite, hormis leur médecin.

Le 16 novembre 2023, la Cour de Justice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a par ailleurs rejeté la demande de l’Etat du Niger demandant un sursis dans l’exécution de sanctions prises à son encontre. La Cour a indiqué que les autorités militaires étaient « la source de la situation ainsi créée » et qu’il leur incombait de revenir « à l’ordre constitutionnel ». De la même manière, le 7 décembre 2023, la Cour de justice de la CEDEAO avait déclaré irrecevable la demande des putschistes de lever les sanctions prises contre eux par la CEDEAO, au motif que les militaires avaient pris le pouvoir par la force et qu’ils n’étaient donc pas reconnus par l’organisation ouest-africaine.

Le 10 décembre 2023, la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a profondément « déploré le maintien en détention du Président Mohamed Bazoum, de sa famille et de ses collaborateurs » et a demandé aux putschistes de procéder à leur « libération immédiate et sans condition ».

Dans son communiqué, les avocats n’ont pas manqué de rappeler que plusieurs organisations non gouvernementales ont demandé la libération du Président Bazoum et le respect de ses droits, notamment Human Rights Watch et Amnesty International.  Le 9 août 2023, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a dénoncé « les conditions de vie déplorables dans lesquelles le président Bazoum et sa famille vivraient » et demandé sa libération.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)

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Société Fri, 15 Dec 2023 19:37:51 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19760-delibere-de-laffaire-bazoum-contre-letat-du-niger-la-cour-de-justice-prend-le-contre-pied-des-chefs-detat-de-la-cedeao.html https://www.actuniger.com/societe/19760-delibere-de-laffaire-bazoum-contre-letat-du-niger-la-cour-de-justice-prend-le-contre-pied-des-chefs-detat-de-la-cedeao.html  Mohamed Bazoum assi fauteuil presidence

 

La Cour de Justice de la Cédéao (CJC) a rendu public ce vendredi 15 décembre 2023, son délibéré dans l’affaire Mohamed Bazoum et 2 autres contre l’Etat du Niger dont le procès s’est tenu, le 06 novembre à son siège d’Abuja, au Nigeria. Dans sa décision, la Cour qui s’est déclarée compétente pour connaitre du litige a déclaré « recevables et bien fondées », les requêtes de l’ancien Président de la république et a par conséquent, ordonné sa mise en liberté « immédiate et sans condition » ainsi que « son rétablissement dans ses fonctions ». La décision des sages de la Cour communautaire intervient au lendemain de celle de la Cédéao dans laquelle elle reconnait officiellement que le président Bazoum a été renversé par un coup d’Etat militaire depuis le 26 juillet dernier et deux semaines après une autre décision de la Cour dans laquelle elle a rejeté une requête de l’Etat du Niger pour « défaut de qualité ». Et pour ajouter à cet imbroglio politico-judiciaire, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao ont, lors de leur dernier Sommet qui s’est tenu dimanche 10 décembre, posé comme préalable à l’ouverture des négociations avec les nouvelles autorités nigériennes ainsi que l’assouplissement des sanctions, la libération de l’ancien chef de l’Etat ainsi que de ses proches. Ce que le Président du CNSP et chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani, a exclu pour le moment en raison des « risques à la sécurité nationale » comme il l’a affirmé dans un entretien diffusé dimanche dernier.

 

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La lecture du délibéré du procès opposant l’ancien président Bazoum et 2 autres contre l’Etat du Niger (Affaire ECW/CCJ/APP/36/23) a été donnée par l’honorable juge ivoirien Gbéri-Bè Ouattara, Président et Juge-Rapporteur lors de l’audience publique qui s’est tenue ce vendredi 15 décembre 2023 au siège de la Cour de Justice de la Cédéao, à Abuja, la capitale fédérale nigérienne.

Dans sa décision, la Cour a accédé à presque toutes les demandes formulées par la partie requérante (les avocats de Bazoum Mohamed, de sa femme Khadija et de son fils Salim) et a rejeté les exceptions soulevées par la partie défenderesse (les avocats de l’Etat du Niger).

C’est ainsi que la Cour a retenu sa compétence pour connaitre du litige et a déclaré la requête recevable. La Cour a aussi souligné que l’Etat du Niger a « violé » les droits des requérants à « aller et venir », « à ne pas être arrêtés arbitrairement » et que « les droits politiques de Bazoum Mohamed » ont été également  violés.  La Cour a aussi estimé qu’il y a eu « violation des principes de convergence constitutionnelle» et a déclaré par conséquent « recevable » et « bien fondée », la demande en «réparation des préjudices subies par les requérants ».  

La Cour a ordonné à l’Etat du Niger « la mise en liberté immédiate et sans conditions » de l’ancien chef de l’Etat et de sa famille et a également enjoint au demandeur de se conformer « sans délai » au respect des principes de convergence constitutionnelle par « le rétablissement de l’ordre constitutionnel notamment par la remise du pouvoir d’Etat à Mohamed Bazoum ».

Un délai d’un mois a été imparti à l’Etat du Niger, à compter de la date de la notification qui lui sera faite du jugement, « pour faire un rapport à la Cour de l’état d’exécution de cette décision », a annonce le juge à la fin de la lecture du verdict.

Verdict favorable pour les avocats de l’ancien président et sa famille

Le procès de l’affaire opposant l’ancien président à l’Etat du Niger devant la Cour de justice communautaire s’est tenue le 06 novembre dernier suite à la plainte déposée par les avocats de Bazoum Mohamed et de sa famille, le 21 septembre 2023. Après audition des deux parties, l’affaire a été mise en délibéré pour le 30 novembre avant d’être renvoyé pour ce 15 décembre et le verdict est désormais connu.

Lors du procès les demandeurs ont demandé à la Cour de constater « les violations graves et intolérables des droits humains » dont sont victimes leurs clients notamment Mohamed Bazoum, dont les « droits politiques ont été violés » ainsi que « l’arrestation arbitraire »  et  « la violation de la liberté d’aller et venir » pour l’ancien président, sa femme et son fils qui sont détenus depuis le Coup d’Etat du 26 juillet à la résidence présidentielle de Niamey. Les avocats de Bazoum ont par conséquent demandé à la Cour que « l’État du Niger soit condamné au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel par la remise du pouvoir au président Bazoum, qui doit continuer de l'exercer jusqu'à la fin de son mandat le 2 avril 2026, ainsi que d’ordonner la fin de la séquestration et de la détention extrajudiciaire », dont les trois requérants sont victimes depuis maintenant plus de trois (03) mois [à la date du procès, NDLR], avant de solliciter par la même occasion, une juste réparation des préjudices subis. 

De leur coté, les avocats de l’Etat du Niger ont invoqué le contexte politique et sécuritaire qui a prévalu et qui prévaut actuellement dans le pays, avec le changement de régime opéré depuis 3 mois, et qui justifie les mesures prises par les nouvelles autorités pour assurer la stabilité. La défense a réfuté en bloc « les accusations de violations des droits de l’ancien président », qui n’est pas séquestré et « jouit de toute sa liberté », bien qu’il soit retenu au niveau de la résidence présidentielle pour « sa propre sécurité ». Ils ont aussi souligné qu’il n’appartenait pas à la Cour de se prononcer sur la nature du régime d’un des pays membres de l’organisation communautaire et donc les changements qui interviennent à sa tête.

Imbroglio politico-judiciaire

Le verdict de la Cour de justice communautaire intervient au lendemain d’une annonce de la Cédéao qui indique que le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement du 10 décembre à Abuja, a reconnu que le gouvernement de Bazoum Mohamed a été « effectivement renversé par un coup d’état-militaire » et par conséquent, le Niger est suspendu de l’ensemble des organes de décisions de la Cédéao jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Lors de ce Sommet, les dirigeants ouest-africains ont posé comme condition préalable la libération de Bazoum Mohamed et de ses proches et collaborateurs actuellement détenus, pour l’allègement des sanctions imposées au pays depuis le coup d’état et l’ouverture des négociations avec les nouvelles autorités dont ils reconnaissent désormais la légitimité.  Contrairement à la position affichée jusque-là, les chefs d’Etat de la Cédéao n’ont pas exigé « le rétablissement de Bazoum Mohamed dans ses fonctions de Président de la République ».

Aussi, il y a deux semaines, dans une précédente décision dans le procès opposant l’Etat du Niger et 7 autres contre les décisions de la Conférence des chefs d’Etat de la Cédéao du 30 juillet 2023, la Cour avait débouté les avocats de l’Etat du Niger dans leur requête qui ont été jugés « irrecevables ». Les sages de la Cour avaient mis en avant comme argument que les autorités actuelles, « n’ont pas qualité » pour représenter le Niger et ainsi demander à la Cour de statuer sur l’illégalité de sévères sanctions économiques et financières qui affectent durement les populations nigériennes depuis bientôt cinq (05) mois.

L’affaire  est donc en train de devenir un véritable imbroglio politico-judiciaire alors que c’est sur la question de la libération de l’ancien chef de l’Etat que passe la voie pour une sortie de crise diplomatique et négociée entre la Cédéao et les autorités militaires du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), au pouvoir à Niamey. Dans un entretien diffusé dimanche dernier sur les médias publics, le Président du CNSP, le général Abdourahmane Tiani, a déclaré que la libération de l’ancien président Bazoum au lendemain du coup d’état, aurait constitué « une menace à la sécurité nationale ». Entre temps, bien des choses ont changé et les médiations se sont mises en branle pour trouver une solution à dilemme qu’on pourrait qualifiée de presque cornélien. Ce qui est sûr et certain,  et en dépit des décisions judiciaires tant nationale (comme c’est le cas avec le fils du président Salem dont la libération avait été ordonné par une juge des référés du tribunal de Niamey), le sort de l’ancien chef de l’Etat dépend plus des négociations actuellement en cours sur la situation politique du pays.

A.Y.Barma (actuniger.com)

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Société Fri, 15 Dec 2023 13:53:34 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19755-education-dans-la-region-de-tillaberi-reouverture-de-122-ecoles-fermees-pour-cause-dinsecurite.html https://www.actuniger.com/societe/19755-education-dans-la-region-de-tillaberi-reouverture-de-122-ecoles-fermees-pour-cause-dinsecurite.html  Ecoles Niger

 

L’opération de réouverture des écoles fermées pour raison d’insécurité a été lancée mardi 12 décembre avec pour cette première phase, 122 écoles concernées pour un effectif total de 10.259 élèves dont 4.808 filles réparties dans les différents départements de la région de Tillabéri. Au total, près de 1000 écoles ont été fermées ces dernières années dans cette région située dans la zone des trois frontières en raison des attaques des groupes armées terroristes (GAT), privant ainsi quelques 80.000 élèves de leur droit à l’éducation.

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L’opération de réouverture des écoles fermées pour raison d’insécurité dans la région de Tillabéri s’inscrit dans le cadre des recommandations et engagements pris suite au Forum organisé, le 23 février dernier dans le chef lieu de la région, sur la situation sécuritaire dans la zone frontalière du Mali et du Burkina Faso. L’analyse de la situation a fait ressortir une amélioration progressive de la situation sécuritaire, ce qui permet la réouverture à court terme de certaines écoles et d’autres à moyen terme.

Ainsi, dans une note de service en date du 7 décembre, la Direction régionale de l’Education nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des Langues nationales, 122 écoles ont été proposées pour rouvrir au plus tard le 12 décembre 2023. Les 122 écoles concernées totalisent un effectif de 10.259 élèves dont 4.808 filles et relèvent aussi bien du cycle primaire classique et franco-arabe, que du cycle secondaire. Ces écoles sont reparties dans 140 localités des différents départements de la région.

Près de 80.000 élèves privés de leur droit à l’éducation du fait de l’insécurité dans la région

Selon les statistiques officielles, la région de Tillabéri compte 912 écoles et centres fermés pour cause d’insécurité avec 77.771 élèves et apprenants dont 38 154 filles qui se voit ainsi privés de leur droit à l'éducation. Depuis 2015, en effet, la région est confrontée à une amplification des menaces sécuritaires avec les récurrentes attaques des groupes armés terroristes (GAT) notamment l’Etat islamique au Sahel (EIS, anciennement EIGS). Des exactions qui ont un impact direct sur le secteur de l’éducation avec les attaques visant les écoles, la destruction des infrastructures scolaires et les assassinats ciblés des encadreurs par les terroristes ainsi que les déplacements forcés des populations et donc des élèves. Malgré l’important dispositif militaire mis en place dans la région, dont certains départements sont placées en état ‘urgence depuis 2017, la situation sécuritaire n’a cessé de se dégrader ces dernières années. Cependant, ces derniers mois, grâce à la réorganisation du système de défense et d’autres mesures prises pour endiguer le fléau, on a assisté à une amélioration significative de la situation.

C’est dans ce contexte qu’à l’initiative du ministère de l’Education nationale, une Forum a été organisé en novembre dernier sur «la continuité des activités pédagogiques dans la région de Tillabéri ». Le Forum a réunit les principaux acteurs concernés par la question et a porté sur diverses thématiques notamment les orientations du ministère en matière de gestion des urgences; la présentation sur la situation du système éducatif de la région de Tillabéri; le dispositif sécuritaire nécessaire  pour assurer la continuité des activités pédagogiques dans la région ainsi que la mobilisation et l’engagement des structures décentralisées et des partenaires pour relever les défis identifiés. Au sortir du Forum, il a été décidé de regrouper les écoles selon plusieurs stratégies de réouverture. Dans ce cadre, 37 écoles ont déjà rouvert leurs portes depuis la rentrée avec  4214 élèves dont 2260 filles qui ont retrouvé la voie de l’école ; 122 écoles totalisant un effectif de 10.259 élèves dont 4 808 filles qui peuvent rouvrir sans position militaire; 31 écoles à rouvrir avec patrouille départementale pour un effectif de 1516 élèves dont 676 filles et, enfin,  785 écoles à rouvrir avec des positions militaires permanentes pour sécuriser  59.948 élèves dont 36.282 filles. Il faut noter par ailleurs que dans l’optique d’assurer des années scolaires sans interruption, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se sont engagées à renforcer les mesures de protection des écoles regroupées sur les positions fixes, à sensibiliser les communautés à travers les opérations militaires « ALMAHAOU » et « NIYA » ainsi qu’à assurer la sécurité des autorités administratives et coutumières pour mener les sensibilisations afin que les élèves de la région retrouve le chemin de l’école et que chaque enfant puisse jouir de son droit à l’éducation.

Des mesures pour protéger les classes en zone de conflits

Il convient de noter que du fait de la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays depuis plusieurs années qui viennent s’ajouter aux défis structurels de l’éducation, la question des écoles en zone de conflit est devenue une urgence nationale au Niger. Le pays a ainsi ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux en la matière notamment le Protocole sur les droits économiques sociaux et culturels (DESC) des Nations Unies et a mis en œuvre plusieurs politiques et stratégies relatifs à la promotion et à la protection de ces droits conformément aux engagements internationaux souscrits.  C’est à juste titre qu’à l’initiative du Niger, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité, en octobre 2021,  une résolution historique condamnant fermement les attaques contre les écoles, les enfants et les enseignants et exhortant les belligérants à protéger immédiatement le droit à l'éducation. Cette résolution qui est la première résolution des Nations unies à se concentrer explicitement sur le lien entre l'éducation, la paix et la sécurité, a été portée par le Niger qui a été soutenu dans cette initiative par la Norvège.  Dans la résolution 2601 (2021), il a été explicitement mis en évidence  « le rôle inestimable que joue l'éducation pour les individus et la société, y compris en tant qu'espaces sûrs qui sauvent des vies » et de ce fait,  que « fournir, protéger et faciliter la poursuite de l'éducation lors des conflits armés devrait rester une priorité essentielle pour la communauté internationale ».

A.Y.Barma (actuniger.com)

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Société Thu, 14 Dec 2023 14:11:31 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19751-nation-visites-surprises-du-chef-de-letat-au-siege-de-la-coldeff-et-a-lhopital-national.html https://www.actuniger.com/societe/19751-nation-visites-surprises-du-chef-de-letat-au-siege-de-la-coldeff-et-a-lhopital-national.html Abdourahamane Tiani visite Hopital national 

 

Le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a effectué ce mercredi matin, des visites inopinées au siège de la Commission de Lutte contre la Délinquance Financière (COLDEFF) ainsi qu'à l’Hôpital National de Niamey (HNN). Selon son cabinet, ces visites surprises traduisent la volonté du Chef de l'État d’être au plus près des réalités vécues par ses concitoyens, et son engagement à améliorer la gouvernance et l’accès aux services publics essentiels.

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Ce sont les premières visites d’inspection du chef de l’Etat sur le terrain depuis l’avènement du CNSP, le 26 juillet dernier. Ainsi, à l’Hôpital National où il a été accueillit par une foule en liesse, le Président Tiani s’est rendu au chevet des patients admis au service des urgences ainsi qu’aux services de radiologie, scanner et IRM. Il a pu s’enquérir personnellement des conditions de travail du personnel soignant et des conditions de prise en charge des malades.

Abdourahamane Tiani visite Hopital national

Au siège de la COLDEFF, le Chef de l’État a tenu à rappeler solennellement aux responsables leur serment ainsi que les attentes de la population nigérienne à leur égard dans le combat contre la corruption.

Créée le 20 septembre dernier par ordonnance du Président du CNSP,  la Commission a pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance. Composée de 30 membres qui ont prêté serment le mois dernier,  la Commission dispose selon les textes la régissant, de tous les pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre les orientations du CNSP et du gouvernement relatives à la lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, dans le respect des lois et règlements de la République.

Dans un entretien diffusé le dimanche dernier sur la télévision publique (RTN), le général Tiani a rappelé que  la COLDEFF, qui est « une émanation de la volonté populaire »,  constitue une réponse aux attentes légitimes du peuple nigérien à la justice, avec pour mission principale le recouvrement de tous les biens publics illégalement acquis ou détournés. « La ColDEFF va bénéficier de notre soutien total. C’est une garantie supplémentaire pour la réussite de sa mission et ni les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, ni les membres du Gouvernement, ni moi-même, n’allons interférer dans les décisions que la Commission aura à prendre », a assuré le Président de la Transition  avant d’ajouter que « tout celui qui, de façon avérée, aura pillé les biens de l’Etat, aura détourné les biens de l’État, répondra à la CoLDEFF ».

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)

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Société Wed, 13 Dec 2023 19:34:35 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19753-siagro-2023-le-made-in-italy-en-promotion-a-dakar.html https://www.actuniger.com/societe/19753-siagro-2023-le-made-in-italy-en-promotion-a-dakar.html SIAGRO 2023 BIS1

 

Du 30 novembre au 02 décembre 2023, s’est tenue au King Fahd Palace de Dakar, l’édition du Salon International des Industries et Techniques Agroalimentaires (SIAGRO 2023), sous le thème : « Développer des systèmes d'innovation agricole pour atteindre la souveraineté alimentaire ». Cette 13e édition a été marquée par la présence, pour la première fois, de l’Italie avec plusieurs entreprises spécialisées dans le domaine de l’agro-business mais également des agri-entrepreneurs du Burkina Faso, Mali et Niger, grâce à l’accompagnement de l’Agence Italienne Pour le Commerce (Italian Trade Agency, ITA) à travers son initiative E-Lab Innova Sahel,  qui vise à renforcer les compétences managériales des entreprises agricoles et avicoles sahéliennes. Le résultat a été satisfaisant puisqu’il a permis aux entreprises participantes d’accroitre leurs expertises mais aussi de nouer  des contacts et des accords de partenariats à travers cette mission de l’ITA et de l’Ambassade de l’Italie à Dakar au SIAGRO 2023, dans la droite ligne de la vision de l’initiative  E-Lab Innova Sahel, qui est de susciter et de propulser une dynamique de soutien à la croissance des entreprises locales au Sahel et de renforcer les liens commerciaux des pays de la région avec l’Italie.

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Avec plus de 100 exposants professionnels et plus de 10 000 visiteurs, le SIAGRO se positionne comme le 1er Salon International de l’Agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. La 13e édition de cet événement régional n’a pas dérogé à la règle et a attiré, du 30 novembre au 02 décembre 2023 à Dakar, des professionnels du secteur agricole, agroalimentaire et des industries, ainsi que des investisseurs, des acheteurs et des prestataires de services qui ont profité de l’occasion pour faire la promotion de leurs équipements, matériaux, produits et services auprès des professionnels, des investisseurs et des acheteurs. L’événement a aussi servi de cadre pour des ateliers informatifs à travers des tables et sessions interactives dédiées à connaître davantage les dernières informations sur les marchés en ce qui concerne le secteur agricole de la région, ainsi qu’à du réseautage avec des espaces B2B dédiés, cocktails, dîners de gala, excursions touristiques et techniques.

Expertise et savoir-faire italien

La 13e édition du SIAGRO a été particulièrement marquée par la participation pour la première fois, des entreprises italiennes ainsi que six entreprises du Sahel notamment du Burkina, du Mali et du Niger. En effet, suite au succès de deux formations en ligne, Lab Innova pour le Sahel, organisées par l’Agence Italienne pour le Commerce (Italian Trade Agency, ITA) en partenariat avec les Ambassades de l’Italie au Burkina Faso, Mali et Niger, qui se sont tenues au premier semestre 2023 dans l’objectif d’accroître les compétences managériales de 50 entreprises agricoles et avicoles sahéliennes qui y ont pris part, l’ITA a organisé la première participation de l’Italie au SIAGRO, principal Salon International de l`Agriculture au Sénégal avec le concours de l’Ambassade d’Italie à Dakar.

Selon M. Alessandro GERBINO, Directeur de l'Agence Italienne du Commerce à Dakar, la participation de l’Italie au SIAGRO avait pour but de mieux faire connaître l’offre italienne dans le secteur agro-alimentaire aux entreprises de l'Afrique de l'Ouest qui ont ainsi trouvé des solutions pour valoriser les ressources agricoles locales et échanger avec des entreprises italiennes cherchant à nouer des relations de partenariat solides dans le Sahel. Pour ce faire, l'ITA a facilité la participation au SIAGRO d’entrepreneurs du Sahel ayant suivi la formation Lab Innova 2023, afin qu’ils puissent rencontrer et échanger avec les entrepreneurs italiens présents à Dakar pour l’occasion. La délégation sahélienne était composée d’une entreprise avicole du Burkina Faso, de deux entreprises du Mali (1 dans le secteur agricole et 1 dans l’aviculture) et de deux entreprises agricoles du Niger. Les représentants de ces cinq entreprises sahéliennes ont participé à des rencontres BtoB avec les potentiels partenaires italiens, dont des entreprises italiennes de premier plan qui ont fait le déplacement à Dakar. Il s’agit notamment de IRRITEC (irrigation et pompage de l’eau); BARBIERI SRL (machinerie agricole); SODIMAX (chaîne logistique); CATTARUZZI (fourniture de chaînes complètes pour l’aviculture avec des solutions technologiques allant de l’élevage jusqu’à l’abattoir).

 

L’ITA accompagne les entreprises italiennes et du Sahel à la conquête des marchés internationaux

À travers cette mission de l’ITA et l’Ambassade de l’Italie à Dakar, l’objectif était donc de susciter et de propulser une dynamique de soutien à la croissance des entreprises locales au Sahel et de renforcer les liens commerciaux des pays de la région avec l’Italie. C’est ce qu’a expliqué M. Aldo CIERA, Directeur Adjoint de l'Agence Italienne de Coopération au Développement (AICD) à Dakar. L'Agence, partenaire de l’ITA et placée sous la tutelle du Ministère Italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, est spécialisée dans la mise en œuvre de projets et programmes de coopération et de développement, particulièrement en Afrique. C’est le cas au Sénégal, qui a bénéficié de plusieurs programmes dans le secteur de l'agriculture en partenariat avec l'État du Sénégal, notamment le ministère de l'agriculture, pour favoriser, par exemple, l'accompagnement des producteurs, des petites et moyennes entreprises qui sont actives dans le secteur de l'agriculture et de l’Agrobusiness, notamment dans le domaine de la transformation.

Selon M. Ciera, la participation des entreprises italiennes au SIAGRO vise à promouvoir la technologie italienne, et donc à mettre en relation les entreprises italiennes présentes à Dakar à travers les stands spécialement mis en place par l'ITA (Italian Trade Agency). « En Italie, nous avons les compétences et le savoir-faire de haut niveau, ce qui peut contribuer à donner un impact positif pour le développement local. Comme vous le savez, nous sommes ici pour promouvoir le développement local, et le secteur de l'agriculture est parmi les secteurs prioritaires, surtout dans les zones rurales. Mais nous avons aussi des possibilités d'accompagner le secteur privé, notamment les petites et moyennes entreprises, lorsque nous avons mis en place des lignes de crédits, avec par exemple le ministère de la microfinance de l'économie sociale et solidaire, la plateforme au secteur privé. Il y a la valorisation de la diaspora sénégalaise pour voir comment favoriser l'accès au crédit et justement un crédit pour l'investissement », a souligné le Directeur adjoint de l’AICD à Dakar.

Une participation concluante et assez enrichissante pour les entreprises italiennes et sahéliennes

Cette première expérience a été très concluante pour les entreprises italiennes qui y ont pris part, comme en témoigne l’engouement suscité auprès des visiteurs professionnels aux stands mis en place par l’ITA au SIAGRO 2023. C’est également le même sentiment pour les entreprises sahéliennes qui ont pu participer à cet événement d’envergure grâce à l’accompagnement de l’ITA à travers son initiative E-Lab Innova pour le Sahel. C’est ce qu’a par exemple exprimé M. Massimo Dal POZZO, Directeur général de SODIMAX, une entreprise basée à Gênes en Italie qui s'occupe de la logistique et de tout type de transport à partir de l'Italie, également à travers plusieurs pays, notamment en Afrique et en particulier au Sénégal, où elle dispose d’une filiale, Sodimax Sénégal, spécialisée dans le transport des conteneurs, le transport aérien ainsi que le transport de groupage et des navires complets. « Notre philosophie est d'être les meilleurs sur le marché et d'aider les pays africains, d’où notre participation au SIAGRO de Dakar qui nous a permis de mieux promouvoir nos activités et d’établir des contacts avec des professionnels du secteur pour d’éventuels partenariats ».

Deux entreprises du Niger parmi les bénéficiaires du Programme ont ainsi été au rendez-vous de Dakar. C’est le cas de Madame Souley Oumou Khairy, Fondatrice et Directrice générale de « Saveurs d'Afrique », une start-up spécialisée dans le service traiteur et l'agroalimentaire, avec la transformation industrielle des jus de fruits et des épices naturels.

« Cette participation de notre entreprise Saveurs d’Afrique au SIAGRO 2023 grâce à l’ITA a été très enrichissante, puisqu'elle nous a permis de découvrir de nouveaux partenaires avec qui nous avons échangé pour voir dans quelle mesure nous pouvons travailler ensemble dans le secteur agricole et de transformation. Nous avons, par exemple, pris contact avec Sodimax, une société de logistique et de transport qui nous intéresse dans le cadre de nos perspectives de croissance dans les autres pays d’Afrique et d’ailleurs. Nous avons également établi des contacts avec d’autres entreprises italiennes et africaines dans le cadre de projets d'intensification de l'agriculture durable, un aspect très important dans le secteur agricole, surtout pour le développement du continent ». Mme Souley Oumou Khairy, DG Saveurs d’Afrique.

Participante également au SIAGRO 2023 grâce au soutien de l’ITA, Mme NANA Mahamane Boukary BARAKA, Fondatrice de l'entreprise IKAANA, spécialisée dans la production et la transformation de la tomate fraîche en tomate concentrée et produits dérivés, partage le même sentiment de satisfaction et tire un bilan satisfaisant de cette expérience.

NANA Mahamane Boukary BARAKA

« A travers cette invitation de l’ITA qui nous a permis de prendre part au SIAGRO 2023 à Dakar, nous avons pu découvrir un peu ce qui se passe dans le monde en matière de technologie, en matière agricole, en matière de transformation et surtout  en matière d'irrigation. Cela va nous permettre de mieux développer nos activités et en ce sens, nous avons pu échanger et nouer des contacts avec des professionnels avec qui nous envisageons de futurs partenariats », Mme Nana Boukary Baraka, promotrice de IKAANA.

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NANA Mahamane Boukary BARAKA

 

Entretien avec M. Alessandro GERBINO, Directeur de l'Agence Italienne  du Commerce (ITA) à Dakar

 

Qu'est-ce qui justifie la présence de cette institution à ce salon ?

L'Italie est un pays exportateur, c'est un pays qui est très fort dans la transformation, donc nous avons développé les compétences qui sont aujourd'hui au service des industries du monde entier. Notre mission est d'accompagner ces entreprises sur les marchés internationaux, et c'est la raison qui nous a conduits aussi au Sénégal. Le Sénégal aujourd'hui est une priorité pour l'Italie en Afrique subsaharienne. C'est la raison pour laquelle nous avons justement ouvert ici à Dakar un bureau très récemment dans le but de renforcer les liens avec le secteur privé sénégalais.

Le Burkina, le Mali, le Niger sont des pays où les besoins en termes de compétences et de technologie sont très forts. Il y a un secteur privé qui doit se développer et qui doit se servir de technologies pour mettre en valeur les ressources locales. Nous avons des compétences dans ce domaine et nous proposons non seulement de fournir des technologies, mais surtout d'offrir un accompagnement en termes de vision du développement, pour partager les compétences que nous avons au service du développement local. Depuis déjà quelques temps, nous avons mis en place plusieurs initiatives. D'un côté, il y a aussi la coopération italienne qui est fortement active dans ces pays avec des projets sur lesquels nous ajoutons, disons, une composante du secteur privé italien importante. Nous avons déjà organisé des activités de formation dans le domaine de l'agro-industrie spécialement, et aujourd'hui, nous tâchons d'enrichir ces relations que nous avons entamées dans d'autres occasions de rencontres pour définir justement la meilleure manière de collaborer.

Que pensez-vous du partenariat Nord-Sud ?

Mon avis concernant le partenariat Nord-Sud est qu'il est absolument impératif de mieux se connaître les uns et les autres. Il y a des décisions à prendre pour mettre en valeur les ressources locales, pour faire en sorte qu'il y ait de la création de valeur. Du point de vue social, cela a des retombées très importantes au niveau de l'emploi en premier lieu, au niveau de la sécurité alimentaire, et pour réduire la dépendance de l'étranger. Notre but est, à travers la connaissance réciproque, de comprendre la manière de concrétiser la collaboration. Il n'est pas possible de réaliser des collaborations à distance. Il faut que les opérateurs économiques du Mali, du Niger, du Burkina Faso connaissent et aient la possibilité de voir ce qu'on fait en Italie, et en même temps, il est nécessaire que les entrepreneurs italiens connaissent l'environnement du Burkina, du Mali, du Niger, et les conditions dans lesquelles opèrent les entreprises locales.

En Italie, nous sommes connus pour la grande flexibilité de l'entreprise à mettre en place des dispositifs qui soient faits sur mesure pour notre client. Justement, le but n'est pas d'offrir un produit et partir, l'idée est de mettre ensemble des parcours de croissance.

 

C'est dire que vous êtes d'avis sur le partenariat gagnant-gagnant ?

Un partenariat pour être durable ne peut être que gagnant-gagnant. Un partenariat de qualité est un partenariat dont toutes les parties tirent des bénéfices. Autrement, cela ne peut pas perdurer .

 

Comment comptez-vous accompagner ces entreprises qui viennent de ces différents pays ?

Ce que nous faisons justement, c'est faciliter la connaissance réciproque entre les partenaires potentiels et mettre à leur disposition tous les outils dont ils peuvent avoir besoin pour concrétiser les collaborations. Donc, d'un côté, se connaître du point de vue technique, et puis essayer de gérer aussi les aspects financiers sur lesquels nous n'intervenons pas directement parce que cela ne fait pas partie de la mission de notre institution, mais en même temps, il faut savoir que nous travaillons avec des sujets qui sont, par contre, actifs dans la finance au développement, dans le soutien aux exportations et qui donc peuvent compléter le cadre de cette collaboration .

 

Cela signifie donc que le rendez-vous de Dakar est un rendez-vous qui permet une meilleure collaboration, un partenariat fructueux ?

Le rendez-vous de Dakar est un événement très important pour nous, car c'est notre toute première participation à un salon ici. Nous ne voulions absolument pas rater cette occasion d'avoir une opportunité supplémentaire pour réunir autour de la même table les entreprises italiennes de la filière agro-industrielle et celles du Sahel et du Sénégal.

SIAGRO 2023 BIS3

SIAGRO 2023 BIS3

Abdoul Karim Moumouni (actuniger.com)

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Société Wed, 13 Dec 2023 20:22:39 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19743-journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-la-20e-edition-celebree-sous-le-signe-de-la-promotion-de-lethique-et-de-lintegrite-au-sein-des-douanes-nigeriennes.html https://www.actuniger.com/societe/19743-journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-la-20e-edition-celebree-sous-le-signe-de-la-promotion-de-lethique-et-de-lintegrite-au-sein-des-douanes-nigeriennes.html JILC2023 Douane Niger BIS3

 

A l’instar du monde entier, le Niger a célébré ce samedi 09 décembre 2023, la 20e édition de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption (JILC2023). A cette occasion, l’Administration des Douanes nigériennes, en collaboration avec ses partenaires, a organisé une série d’activités pour marquer l’évènement avec un cachet particulier sur la sensibilisation et  la promotion de l’éthique et de l’intégrité au sein du corps pour combattre le fléau dans la droite ligne de l’engagement pris à travers l’adhésion à la Déclaration d’Arusha Révisée (DAR), les actions menées à travers la mise en œuvre du Programme Anti-corruption et Promotion de l’Intégrité (ACP/I) de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) ainsi que les perspectives avec l’option du Niger pour le Réseau de la Prochaine Génération (RPG).

C’est le Directeur Général des Douanes, le Colonel Abou Oubandawaki, qui a présidé la cérémonie officielle de lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la 20e édition de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption (JILC 2023) qui se sont déroulées dans l’enceinte de l’Université privée Diaba Lompo de Niamey. L’évènement a été rehaussé par la présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du gouvernement de transition, des Responsables d’institutions nationales et des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des Représentants de la COLDEFF, des Directeurs des Régies Financières ainsi que du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), celui de l'Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section nigérienne de Transparency International (ANLC-TI) ainsi que les Représentants des sociétés et entreprises partenaires notamment Airtel-Niger, Zamani Télécoms. On notait également la présence des Directeurs nationaux, cadres centraux, Assistants techniques, Chefs de Division et responsables d’unités et de services à la Direction Générale des Douanes (DGD), les Représentants des ONGs et associations de la société civile ainsi que des élèves de plusieurs établissements scolaires de la capitale.

JILC2023 Douane Niger BIS3

Sensibiliser pour mieux combattre le fléau, un leitmotiv à la DGD

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Directeur général des Douanes a tout d’abord tenu à transmettre à tous les participants qui se mobilisés pour la circonstance, les salutations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du Gouvernement de Transition qui accordent un grand intérêt à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Le Colonel Abou Oubandawaki a ensuite rappelé l’enjeu de la célébration de cette Journée Internationale de Lutte contre la Corruption qui coïncide cette année au 20e anniversaire de la signature, en 2023, de la Convention des Nations Unies contre la Corruption. C’est dans la droite ligne de cette Convention, a-t-il expliqué, que l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD) a adopté la Déclaration d'Arusha Révisée (DAR) qui est l'élément central de son dispositif de lutte contre la corruption, de promotion de l'éthique et de l'intégrité. Selon le Colonel Oubandawaki, le Niger s’est inscrit dans la dynamique et c'est dans cette optique que la Direction Générale des Douanes (DGD) du Niger a adhéré, le 6 décembre 2019, au Programme Anti-Corruption et Promotion de l'Intégrité (A-CPI) qui concerne vingt-quatre (24) Pays sur les trois (3) Continents que sont l'Afrique, l'Amérique et l'Asie, un Programme couvre la période de janvier 2020 à décembre 2024 soit cinq (5) ans.

DG Douane Oubandawaki

« La lutte contre la Corruption est un combat quotidien mais surtout de longue haleine. Ce phénomène qui sévit dans tous les groupes socioprofessionnels requiert une mobilisation générale. Les générations passées, actuelles et futures sont interpellées pour une synergie des efforts visant l'anéantissement total de la corruption afin qu'elle ne plombe notre développement socio- économique ». Colonel Abou Oubandawaki, Directeur Général des Douanes.

Selon le patron des Douanes du Niger, c’est la raison qui explique que l’Administration des Douanes a décidé de célébrer l'édition 2023 de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, sous l'angle du slogan de la Journée Internationale des Douanes du 26 janvier passé intitulé : « Accompagner la nouvelle génération : promouvoir le partage des connaissances et renforcer la fierté de la profession douanière ». Pour le Colonel Oubandawaki, ce slogan justifie le choix du cadre universitaire pour accueillir les activités commémoratives à laquelle ont été conviés les élèves et étudiants de plusieurs établissements scolaires notamment ceux du Lycée Mariama de Niamey. « Notre ambition au niveau de la Douane est de mettre l'accent sur la sensibilisation sur les dangers de la corruption au niveau de la nouvelle génération à l'interne comme à l'extérieur de notre milieu », a précisé le Directeur général des Douanes.

En terminant son discours officiel de lancement des activités, le Colonel Abou Oubandawaki a rappelé les thématiques choisies pour faire l’objet de présentation par d’éminents experts de la question et qui serviront de cadre pour des échanges et des contributions des participants afin de permettre à l’Administration des Douanes nigériennes à peaufiner sa stratégie de lutte contre ce fléau de la corruption qui constitue une véritable gangrène pour le développement de toute société et de tout pays.

 

Des présentations enrichissantes et des échanges fructueux                                                           

JILC2023 Douane Niger BIS3                                                   

Après la cérémonie officielle de lancement, les activités se sont poursuivies avec une série de présentations qui ont notamment portées sur «la vision de l'Islam sur la corruption » par M. Abdou GUIRMEY, cadre des Douanes et Ouléma, qui a rappelé les préceptes islamiques sur la question ; « le concept du Réseau de la Prochaine Génération (RPG) dans la lutte contre la corruption » animé par M. Saley Amadou DJINGAREY, chef du Service communication à la DGD et point-contact de l’Equipe du Programme A-CPI/OMD;  et enfin, «les dix (10) facteurs de la Déclaration d'Arusha Révisée (DAR) », présenté par M. Amadou Maman DJIMRAO, Directeur de la Comptabilité et des Etudes à la DGD, 2e  Vice-Coordinateur de l'Equipe du Programme A-CPI/OMD et également Chargé de cours de Législation à l'ENA.

Il convient de noter que toutes les présentations ont été suivies de séances d’avis, d’observations et de questions-réponses qui ont permis d’enrichir les débats et de dégager de nouvelles perspectives comme s’est félicité le Directeur d'Audit et du Contrôle Interne, Coordinateur de l'Equipe du Programme A-CPI/OMD lors de la conclusion générale qui a clôturé les activités de célébration au Niger de cette 20e Journée Internationale de Lutte contre la Corruption (JILC). 

La Douane en première ligne dans la lutte contre la Corruption

Il faut dire qu’en plus d’avoir été davantage édifiés sur la vision de l’islam sur la corruption, un phénomène banni par la religion et qui a de lourdes conséquences dans ce bas-monde mais au-delà, les participants ont été brillamment outillés sur les avancées enregistrés par les Douanes nigériennes dans la mise en œuvre du Programme Anti-corruption et de promotion de l’intégrité de l’Organisation Mondiale des Douanes (A-CPI/OMD) ainsi que les perspectives pour mieux combattre le fléau avec le « Réseau de la Prochaine Génération » (RPG). L’engagement des Douanes nigériennes à combattre le fléau de la corruption et à promouvoir l’éthique et l’intégrité a été également mis en évidence avec les enjeux stratégiques ainsi que les défis de l’adhésion du Niger à la Déclaration d'Arusha Révisée (DAR) de 2003, qui constitue un outil indispensable en matière de lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité en milieu douanier.  Les présentations ainsi que les échanges ont mis en lumière le fait que c’est parce que le phénomène de la corruption a atteint un niveau d'alerte très élevé vers la fin des années 1980 que les Nations-Unies ont adopté plusieurs résolutions pour enfin adopter une convention appelée Convention des Nations-Unies contre la corruption en 2003 et qui a pour objet de promouvoir et de renforcer les mesures visant à prévenir et à combattre la corruption de manière plus efficace. Dans cette optique et reconnaissant l'existence de la corruption dans les administrations douanières et la nécessité de la combattre efficacement, le Conseil de Coopération Douanière a adopté une déclaration dite DECLARATION D'ARUSHA le 7 Juillet 1993 et REVISEE le 23 Juin 2003 qui marque le début de développement de l'éthique en douane. Ainsi, il est ressorti à la lumière des échanges enrichissants, que « la lutte contre la corruption passe nécessairement par une prise de conscience de sa nature destructive et condamnable en ce qu'elle profite aux individus sans scrupules mettant en puéril l'existence même de l'Etat au sens stricto-sensu du terme ». En effet, comme l’a si bien relevé le Directeur de la Comptabilité et des Etudes  (DCE/DGD), l’inspecteur principal des douanes Amadou Maman Djimrao, « force est de reconnaitre que la corruption porte préjudice à la bonne gestion et à la transparence des affaires publiques, elle fausse le commerce et pénalise le monde entier ».  D'où l'impérieuse nécessité de l'éradiquer à ses racines dans la mesure où elle est ancrée dans nos mœurs. L'enjeu est de taille et tout le monde doit se sentir concerné par ce fléau et c’est pourquoi, la Douane du Niger s’est déjà positionnée sur la ligne du combat pour lutter efficacement contre la corruption car depuis 2016, l’Administration des Douanes a lancé un vaste programme de réformes, de modernisation et de renforcement des capacités des personnels douaniers à tous les niveaux. Des reformes en cours qui ont déjà commencé déjà à porter leurs fruits dans l'intérêt de l'Etat, des douanes et leurs partenaires, et surtout des populations.

JILC2023 Douane Niger BIS3

Abdoul Karim Moumouni (actuniger.com)

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Société Sun, 10 Dec 2023 06:26:35 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19742-m-sidi-mohamed-elu-nouveau-president-du-bureau-executif-national-du-conseil-national-de-la-jeunesse-nigerienne-cnjn.html https://www.actuniger.com/societe/19742-m-sidi-mohamed-elu-nouveau-president-du-bureau-executif-national-du-conseil-national-de-la-jeunesse-nigerienne-cnjn.html colonel major Abdourahamane Amadou et Sidi Mohamed President CNJ

 

Le ministre de la jeunesse, de la jeunesse, de la culture, des arts et des sports le colonel major Abdourahamane Amadou a présidé vendredi 08 décembre à Dosso, les élections du bureau exécutif national du Conseil National de la Jeunesse du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Dosso, des autorités administratives et coutumières, des cadres centraux et régionaux du ministère de la jeunesse et de plusieurs invités de marque.

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Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le ministre de la jeunesse, de la culture, des arts et des sports le colonel major Abdourahamane Amadou a indiqué que ces élections marquent un moment crucial dans la vie de notre nation car elles déterminent la direction que prendra la jeunesse dynamique et talentueuse de notre pays dans les années à venir. Le Niger riche de sa diversité culturelle, de sa jeunesse entreprenante et de son histoire glorieuse a toujours prospéré grâce à l’implication active de ses jeunes citoyens a souligné le ministre de la jeunesse. L’on s’en souvient encore de l’immense contribution de la jeunesse nigérienne aux différentes luttes de libération politique, sociale et économique à travers des formes diverses d’organisation structurelle de la jeunesse depuis 1960.    

Le ministre de la jeunesse, de la culture, des arts et des sports a saisi l’opportunité pour affirmer l’engagement sans équivoque du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du gouvernement de transition envers la jeunesse nigérienne. En effet a-t-il précisé, au Niger, la jeunesse de par son poids démographique est le moteur du progrès et de l’innovation. Elle incarne l’énergie créative qui peut transformer les défis en opportunités. C’est pourquoi, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie chef de l’Etat le général Abdourahamane Tiani est résolument engagé à soutenir les initiatives visant à renforcer le rôle des jeunes dans le développement durable, la paix, la sécurité et la prospérité de notre pays désormais indépendant et souverain.

Le ministre de la jeunesse, de la culture, des arts et des sports a rappelé les attributions dévolues au bureau exécutif national du Conseil National de la Jeunesse du Niger telles que disposées dans le décret 2022-095/PRN/MJS du 27 janvier 2022 portant organisation, attributions et fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger. A l’endroit des candidats, le ministre leur a signifié qu’ils ont la lourde responsabilité de guider le Conseil National de la Jeunesse vers de nouveaux sommets et des lendemains meilleurs. 

Il a de ce fait exhorté les délégués à choisir des leaders qui comprendront les préoccupations diverses de la jeunesse nigérienne et qui seront déterminés à contribuer à l’élaboration des politiques publiques, des programmes et des projets pertinents visant à répondre à ces préoccupations. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et le gouvernement de transition a-t-il dit s’engagent à investir dans l’éducation, la formation professionnelle et l’accès à l’emploi. Le ministre a exprimé une motion spéciale de satisfaction à l’endroit des membres du comité provisoire du BEN/CNJN depuis le 28 octobre 2022 date de leur installation

Auparavant dans son discours de bienvenue, le gouverneur de la région de Dosso le général de brigade Iro Oumarou a au nom des populations de la région exprimé sa gratitude pour le choix porté à la région pour la mise en place de ce précieux cadre de l’expression et d’harmonisation des efforts de l’ensemble de la jeunesse nigérienne. L’organisation de la jeunesse et sa pleine implication dans les instances politiques décisionnelles a souligné le gouverneur de Dosso est la preuve éclatante de la volonté du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du gouvernement transition de faire de la jeunesse une force de proposition et d’actions et un pilier solide de notre politique de développement sociale économique et.   

Pour sa part, le président du comité provisoire du Conseil National d la Jeunesse Nigérienne M. Yacouba Moussa Soumana a au nom de la jeunesse remercié les plus hautes autorités du pays qui ont permis de faire aboutir le processus de renouvellement du Conseil National de la Jeunesse. Il a d’autre part fait une mention spéciale à tous les membres du comité provisoire qui se sont donnés corps et âme de façon bénévole pour le succès de la mission que le ministère de la jeunesse leur a confiée.    

Ainsi après une journée de travaux, un nouveau bureau exécutif national du Conseil National de la Jeunesse du Niger a été élu avec comme président M. Sidi Mohamed de Tahoua, 1er vice-président M. Ibrahim Idrissa d’Agadez, 2ème vice-président Melle Karima Souley de Dosso. La cérémonie a également été marquée par la remise des témoignages de satisfaction à bureau sortant du CNJN. 

En marge de cette installation du Conseil National de la Jeunesse du Niger, le ministre de la jeunesse, de la culture, des arts et des sports a effectué un certain nombre de visites dans la commune de Dosso. La première étape a conduit la délégation ministérielle à la maison de la culture Garba Loga où elle a été chaleureusement accueillie par les artistes de Dosso qui ont pour la circonstance renouvelée leur ferme engagements à soutenir les idéaux du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. Le ministre a successivement visité la bibliothèque confrontée à un sérieux problème de fréquentation, le bureau du directeur ainsi que la place des spectacles. 

La seconde étape a été consacrée au stade régional où le ministre s’est enquis des difficultés que rencontre cette infrastructure construite à grands frais au profit de la jeunesse. La dernière visite a été réservée à l’arène de lutte Salma Dan Rani. 

ANP

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Société Sat, 09 Dec 2023 18:20:10 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19732-niamey-inhumation-du-journaliste-a-la-retraite-abdoulaye-moussa-massalaki-decede-lundi.html https://www.actuniger.com/societe/19732-niamey-inhumation-du-journaliste-a-la-retraite-abdoulaye-moussa-massalaki-decede-lundi.html Feu Moussa Massalaki Abdoulay

 

Le journaliste à la retraite, ancien correspondant de Reuter au Niger,  M. Moussa Massalaki Abdoulaye, 68 ans, décédé lundi à Niamey a été inhumé ce mardi 5 décembre au cimetière musulman de la capitale. Une foule de collègues,  de parents et amis  ont accompagné le défunt à sa dernière demeure.

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Né le 6 Décembre 1955 à Niamey, M. Moussa Massalatchi Abdoulaye a effectué ses études primaires et secondaires de 1962 à 1973 à Dosso avant de sortir nanti du diplôme de Brevet (option journalisme presse écrite) du Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI, Niamey) 1979 -1982.

Feu Moussa Massalaki Abdoulaye a occupé plusieurs postes au sein du quotidien Le Sahel (étatique) passant de Reporter rédacteur à celui de secrétaire de rédaction et Chroniqueur judiciaire, et enfin rédacteur en chef adjoint et chroniqueur judiciaire.

Le regretté Moussa Massalaki Abdoulaye fut également Correspondant de Reuters News Agency (agence internationale de presse et de télévision, de droit britannique, siège social Londres) de 1987 à 2016.

Commis Auxiliaire au centre comptable du Ministère des Finances à Niamey le défunt fut resté aussi le Directeur de publication du quotidien indépendant Ténéré Express.

Détenteur de plusieurs certificats et membre dans bon nombre de commissions, le défunt Moussa Massalaki Abdoulaye a été président de l’Union des Journalistes Privés Nigériens (UJPN, 1998) et Président du bureau du conseil d’administration provisoire de la Maison de la Presse (groupement des organisations socioprofessionnelles des médias, 2006-2007).

En outre, le doyen de la presse nigérienne a reçu plusieurs distinctions à savoir Citoyen d’honneur américain (Lincoln, Etat de Nebraska/Etats-Unis d’Amérique, 1998) ; Chevalier de l’Ordre du Mérite du Niger (2002) ; Témoignage Officiel de satisfaction du Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Jeux de la Francophonie (2006). Témoignage officiel de satisfaction du Ministre de la Culture et des Sports (2012).

Le corps de l’illustre disparu a été inhumé ce mardi 5 décembre 2023 au cimetière musulman de yantala, apprend-t-on.

ANP

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Société Tue, 05 Dec 2023 19:56:36 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19731-lutte-contre-le-trafic-de-drogue-a-zinder-plusieurs-importantes-saisies-operees-par-la-police.html https://www.actuniger.com/societe/19731-lutte-contre-le-trafic-de-drogue-a-zinder-plusieurs-importantes-saisies-operees-par-la-police.html drogue saisi Zinder Decembre 2023 BIS

 

Les éléments de la Police nationale de la Région de Zinder ont procédé, durant tout le mois de novembre, à plusieurs opérations de saisies de drogue et de stupéfiants. Des opérations qui ont également permis d’arrêter plusieurs trafiquants et qui prouvent que malgré les efforts des Forces de défense et de sécurité (FDS), la région devient de plus en plus une zone de transit privilégiée par les réseaux criminels pour acheminer leur produit du Nigeria vers le nord du pays ainsi que les pays maghrébins voisins. 

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Dans le département de Magaria, deux saisies portant sur une importante quantité de drogue ont été opérées entre le 20 et le 20 novembre dans le village de Sabon Kafi et au niveau de poste frontalier de Tinkim. La première saisie a été effectuée le 20 novembre 2023 dans le village de Sabon Gari suite à une descente de Police. L'individu ayant pris la fuite à l'arrivée de la Police, une perquisition de sa maison a permis de saisir les quantités de drogues suivantes dont 2700 comprimés de Diazepam d'une valeur de 1.350 .000f; 1609 comprimés d'Exol d'une valeur de 804 .500f; 500 comprimés de tramadol d'une valeur de 500. 000f et 500g de Cannabis d'une valeur de 25.000f.  Quant à la deuxième saisie, elle a été faite le 28 novembre 2023 au niveau du poste de police frontalier de Tinkim lors du contrôle routier par les éléments de l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants basée à Tinkim. Il s'agit de 6 .050 comprimés de tramadol d'une valeur de 6. 050 .000 F CFA. Comme mode opératoire, le suspect a bien plastifié sa drogue avant de la dissimuler dans un bidon rempli d'huile de palme de 25L. Une fois à la frontière, il a confié ledit bidon à un chauffeur et a pris un taxi moto afin de contourner la barrière sous prétexte d'être refoulé en donnant rendez-vous au chauffeur à Bandé afin de récupérer son bidon et continuer sur Agadez puis rejoindre la Libye. Mais grâce à la vigilance et au professionnalisme des éléments, il a été interpellé à Bandé. Ces deux saisies ont été présentées aux autorités administratives, judiciaires, coutumières et religieuses du département de Magaria le 2 décembre 2023.

drogue saisi Zinder Decembre 2023 BIS

Le 27 novembre 2023 à Gouré, les services de sécurité ont procédé à la présentation aux autorités administratives, judiciaires et coutumières du Département, d'une importante saisie opérée le samedi 18 novembre sur une piste située à une trentaine de kilomètres de Gouré vers Kellé. La saisie porte sur 26 cartons de 3250 boîtes, soient 390.000 gélules de Prégabalin, d'une valeur marchande estimée à vingt six millions (26.000.000) de nos francs. Ladite drogue a été saisie dans un véhicule de marque Toyota Land Cruiser ayant quitté le Nigeria pour sa destination finale, la Libye. D’après les explications des responsables de la Police, le véhicule a été abandonné par ses occupants suite à une crevaison et aux soupçons d'une présence policière dans la zone.

Aussi, dans la nuit du 06 au 07 novembre 2023, suite à une dénonciation, un individu ayant quitté Kano à bord d'un véhicule de transport en commun a été interpellé à la gare de Zinder par les agents du Commissariat Central de la ville de Zinder (CCVZ). A l'issue d'une opération de fouille, il a été trouvé à la possession dudit voyageur, un (01) sac à dos rempli de produits stupéfiants. La fouille minutieuse de son sac a permis de découvrir une quantité importante de drogue dissimulée dans des vêtements, qui se compose de 152 210 comprimés de diazépam; 8 030 comprimés de tramadol et 10 000 comprimés de D5.

Deux (02) téléphones portables dont un (1) de marque iPhone 5 et un (1) autre de marque infinix hot 8, des devises composées de dix-huit-mille (18 000) Francs CFA, cinq-mille-deux-cent (5 200) naira; cinq (05) dinar libyen, des cartes de recharge d'une valeur de dix-mille ( 10 000) Francs CFA ont également été retrouvés sur l'interpellé.

Actuniger.com

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Société Tue, 05 Dec 2023 19:54:49 +0000
https://www.actuniger.com/societe/19717-fan-qui-sont-les-officiers-proches-de-lancien-regime-radies-de-larmee.html https://www.actuniger.com/societe/19717-fan-qui-sont-les-officiers-proches-de-lancien-regime-radies-de-larmee.html logo FAN

 

Par décision du Chef d’Etat-major des Armées (CEMA), le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, quatre officiers généraux et supérieurs ont été radiés des Forces armées nigériennes (FAN) pour « désertion ». Il s’agit des généraux de brigade Mahamadou Abou Tarka et Ibrahim Waly Karingama ainsi que des colonels Souleymane Harouna Gazobi et Mamane Kadela Seydina. Des officiers proches de l’ancien régime qui ont pris le chemin de l’exil au lendemain du coup d’Etat  et qui sont sous le coup de mandats d’arrêt émis par les services spéciaux pour « complot contre l’Etat » en lien avec les évènements du 26 juillet 2023. 

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Au Burkina comme au Mali, ils ont été nombreux à applaudir la déchéance du désormais ex général de brigade Mahamadou Abou Tarka. En avril dernier, alors qu’il présidait aux destinées de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), il prédisait publiquement un sombre avenir à ces pays pour le choix de leur stratégie militaire de lutte contre le terrorisme et défendait becs et ongles, la présence des soldats français au Niger. Quelques mois plus tard, le régime dont il était un des pions pour tout qui touchait à la défense et à la sécurité, a été renversé par un coup d’état et les troupes de l’ancienne puissance coloniale furent priées de faire leurs bagages. Entre-temps, le tout puissant général qui était également le procureur du tribunal militaire a été débarqué de son poste et muté au Bataillon du Quartier Général (BQG), relevant de la circonscription militaire de Niamey. Sans prendre fonction, Mahamadou Abou Tarka prit le chemin de l’exil et s’activa à dévier le cours de l’histoire en menant une offensive désespérée auprès de la Cédéao et de la France pour une intervention militaire au Niger afin de restaurer le régime déchu de Bazoum Mohamed. On l’a ainsi vu à Abuja, au Nigeria, lors du sommet du 30 juillet au cours duquel les chefs d’Etat prirent de sévères sanctions contre le Niger avec en plus,  une menace d’intervention militaire pour restaurer l’ordre constitutionnel. Dernièrement, c’est à Paris, qu’on l’a aperçu avec des  officiels français avec qui, divers plans ont été échafaudés, et sont en train de l’être, pour déstabiliser et faire échouer la transition en cours. Depuis le 1er septembre 2023, le général Mahamadou Abou Tarka a été radié des effectifs des forces armées nigériennes pour désertion comme mentionné dans la note de service signée le 24 novembre par le chef d’état-major des Armées.

L’autre général à perdre ses deux étoiles à la suite de sa radiation, c’est Ibrahim Wally Karingama. Ancien chef d’état-major particulier de l’ex chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, il occupa pendant plusieurs années le poste de Secrétaire général du ministère de la Défense nationale où son nom fut cité comme l’un des cerveaux du scandale des milliards détournés dans les malversations liées aux achats d’équipements  de l’Armée. Une instruction a été certes ouverte contre celui qui fut aussi commandant de la Garde présidentielle (GP) de l’ancien Président, le défunt Tandja Mamadou, mais il bénéficia par la suite d’un nom lieu. Il y a quelques mois, après avoir disparu un temps des radars  certainement le temps de se faire oublier, il fut rappelé au service par le Président déchu Bazoum Mohamed qui le nomma à la tète du Centre National d’Etudes Sécuritaires et Stratégiques (CNESS). Affecté au BQG, il a lui aussi préféré quitter le pays pour une destination inconnue,  au lendemain des évènements du 26 juillet. Depuis, il n’a pas fait grand bruit ou du moins pas publiquement.

Les autres officiers radiés pour le même motif de « désertion » et qui sont aussi en fuite sont les colonels Souleymane  Harouna Gazobi et Mamane Kadela Seydina. Le premier était l’aide de camp de Bazoum Mohamed alors que le second était en service à la zone de défense 7 de Dosso notamment à la première Compagnie de commandement d’appui et de services (CCAS) du 72e Bataillon interarmes (72e  BIA d’Agali).

Il faut noter que ces officiers radiés et proches des responsables de l’ancien régime était déjà sous le coup de mandats d’arrêt émis par les services de sécurité pour « complot contre l’Etat » en lien avec les évènements du 26 juillet 2023. D’autres officiers soupçonnés d’avoir trempés dans les mêmes faits notamment de « trahison », n’ont pas eu la chance de fuir le pays avant leur interpellation. Actuellement détenus dans plusieurs prisons du pays, leur sort dépend désormais de la justice.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)

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Société Fri, 01 Dec 2023 04:51:56 +0000

 

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RAPPORT GENERAL PUBLIC 2021 DE LA COUR DES COMPTES : Avis de tempête sur le CNUT

Le 30/04/2022

 Le rapport 2021 de la Cour des comptes sur la gestion du Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports (CNUT), n’est pas des plus flatteurs pour les anciens dirigeants de cette structure. En effet la Cour a détecté des manquements à l’orthodoxie allant d’une «faible programmation et une faible réalisation des activités concourant à l’atteinte des objectifs» à une «conclusion de contrats avec une personne non autorisée» en par des «dysfonctionnements ayant provoqué des manques à gagner pour le CNUT», entre autres…

Fête de l’Aïd el fitr : stabilité des prix de la volaille à Niamey

Le 30/04/2022

Après un mois de jeûne et d’intenses dévotions envers Allah, le tout puissant, le très miséricordieux,  l’heure est désormais aux derniers réglages pour la fête de l’Aïd el fitr communément appelée fête de ramadan qui marque la fin d’un mois d’adoration.  Il y a de cela plus d’une semaine que le compte à rebours à commencer pour les chefs de familles qui en dehors d’assurer le quotidien font face aux dépenses supplémentaires  avec l’achat des habits de fête, pintades, poulets et autres ingrédients indispensables pour la préparation des mets savoureux.

 

Tribune : les femmes, les enfants et les adolescents sont très exposés aux conflits, tout comme les agents de santé qui s'efforcent de les protéger

Le 30/04/2022

L’édition 2022 de la semaine mondiale de la vaccination se déroule du 24 au 30 avril. A l’occasion, et dans une tribune publiée en anglais dans le ‘British Medical Journal’, Helen Clark et KerstiKaljulaid tirent la sonnette d’alarme sur la situation des agents de santé et des organisations humanitaires dans les zones de conflit. Helen Clark est la présidente du conseil d'administration du PMNCH et ancienne première ministre de la Nouvelle-Zélande. Défenseur mondial du Secrétaire général de l'ONU pour le programme ‘’Chaque femme, chaque enfant’’, KerstiKaljulaid est l’ancienne présidente de l'Estonie. Ci-dessous l’intégralité de la version française de la tribune des deux leaders de classe mondiale.

Déclaration de l’opposition politique Coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés du 28 Avril 2022

Le 28/04/2022

Déclaration de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP20-21), de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), du Front Républicain pour le Changement (FRC) & Alliés sur la situation Sociopolitique

Nigériennes, Nigériens,

En ce jour béni de l’Islam (Leylatoul Khadr), la Coalition de l’Opposition Politique Nigérienne prie Allah (SWT) d’agréer nos actes de dévotion et de descendre sa bénédiction sur notre pays, le Niger.

Conférence de presse des participants au 4ème sommet mondial des Filles : le mémorandum et le Plan d’actions présentés au public

Le 28/04/2022

Dans le cadre du démarrage officiel de leurs activités de communication, le mouvement des jeunes filles et garçons participant à la 4ème édition du Sommet mondial des Filles tenu du 21 au 22 octobre 2021 à Lomé (Togo) et le bureau régional de Plan International en Afrique de l’Ouest et du Centre ont animé ce mercredi 27 Avril 2022 une conférence de presse hybride (présentiel et en ligne) pour la présentation du mémorandum et du plan d’actions pour un plaidoyer de haut niveau afin de diligenter la mise en oeuvre des différents engagements pris par les États.

Lutte contre le terrorisme : les victoires s’enchainent sur les théâtres des opérations

Le 28/04/2022

Dans son bulletin de liaison de ce mercredi 27 Avril 2022, la Direction de l’Information des Relations Publiques et des Sports de l’armée, a porté à la connaissance de l’opinion publique, les victoires engrangées par nos FDS dans la lutte contre le terrorisme sur les différents fronts où elles combattent l’ennemi de jour comme de nuit.

Rapport Général Public 2021 de la Cour des Comptes : des révélations fracassantes dans la gestion des biens publics

Le 28/04/2022

Le jeudi 21 avril 2022, le Premier Président de la Cour des Comptes Pr NareyOumarou a présenté à la presse le Rapport Général Public 2021 de son institution. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres de ladite Cour et de plusieurs acteurs de la société civile nigérienne.

Le Burkina Faso et la Guinée demandent un nouveau délai à la Cedeao pour la proposition du chronogramme de transition

Le 28/04/2022

Le Burkina Faso et la Guinée ont demandé à la CEDEAO un délai supplémentaire afin de présenter un calendrier pour la transition selon un communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du mercredi 27 Avril 2022.

 

La Türkiye soutient les orphelins et veuves des éléments des FDS tombés sur le champ d'honneur (Communiqué de presse)

Le 27/04/2022

La Türkiye apporte, chaque année à l'occasion de Ramadan, son assistance aux familles des éléments des forces de défense et de sécurité tombés en martyrs dans la lutte contre le terrorisme au Niger. Dans ce cadre, l'Agence turque de la coopération et de la coordination (TİKA) soutient les orphelins et veuves de ces militaires, avec des paquets spéciaux Ramadan.

OPERATION CONJOINTE TAANLI 3 : deux militaires tués, une centaine de terroristes neutralisés et au moins 40 suspects interpellés

Le 26/04/2022

Deux militaires ont été tués et une centaine de terroristes neutralisés lors d’une opération conjointe Taanli 3 menée par les armées burkinabè et nigérienne, à la frontière entre les deux pays selon un communiqué militaire publié ce lundi 25 Avril 2022.

LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ A NIAMEY

Le 26/04/2022

Démantèlement d'un réseau de malfaiteurs à Niamey opérant principalement dans le quartier Aéroport et alentours par la Direction de la Police Judiciaire (DPJ)
Après plusieurs jours d'investigation, la DPJ a démantelé unréseau de malfaiteurs spécialisés dans le vol des motos et des téléphones portables.

Le gouvernement du Japon soutient le Niger à hauteur de 2,5 millions de dollars pour renforcer la chaîne du froid dans la lutte contre la COVID-19

Le 25/04/2022

NIAMEY, 25 avril 2021 – Le gouvernement du Japon a fait don de 2,5 millions de dollars américains (1,49 milliard de FCFA) à l'UNICEF pour soutenir les autorités sanitaires nationales dans leurs efforts de lutte contre la pandémie de COVID-19. Le financement augmentera la capacité des agents de santé de première ligne à vacciner dans tout le pays en élargissant la chaîne du froid et en s'attaquant à l'hésitation à la vaccination avec des groupes spécifiques, notamment les jeunes et les enseignants, les communautés nomades et les migrants.

Hajj 2022 : l’Arabie Saoudite accorde au Niger le quota de 7.194 pèlerins

Le 25/04/2022

L’Arabie Saoudite a accordé à la République du Niger un quota de 7.194 pèlerins pour l’édition 2022 du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, peut-on lire dans un communiqué du ministère saoudien en charge du Hajj. L’attribution de ce quota de 7.194 pèlerins pour l’édition 2022 du hadj fait suite à la décision prise, le 17 mars 2022, par les autorités saoudiennes de suspendre l’application des mesures de distanciation dans la grande mosquée, la mosquée du Prophète, dans les autres mosquées, et aussi dans tous les lieux fermés et ouverts.

France: Emmanuel Macron réélu pour un nouveau mandat

Le 25/04/2022

Le président français sortant Emmanuel Macron a été réélu pour un nouveau mandat à l'issue du second tour de l'élection présidentielle ce dimanche 24 avril. Le candidat de La République en marche aurait obtenu entre 57,6 à 58,5%  des voix selon les premières estimations, contre 41,5 à 42,4% , pour son adversaire Marine Le Pen, la candidate du Front national. Le scrutin a été marqué par un taux d'abstention assez élevé de 28%.

Est-il objectivement opportun de créer un sénat dans la situation socio-économique actuelle du Niger ?

Le 24/04/2022

Nous allons essayer de visiter très brièvement  le parlement français et le parlement ivoirien pour bien comprendre la notion du parlement à deux chambres avant de donner notre modeste point de vue sur cette épineuse  question en débat sur les réseaux sociaux.

Oumra 2022, qu’est ce qui s’est réellement passé pour les pèlerins nigériens à Djeddah ?

Le 24/04/2022

Il y a juste une semaine une dépêche sur les réseaux sociaux faisait cas du sort de certains pèlerins nigériens arrêtés à Djeddah pour « détention de visas non conformes » délivrés par une des Agences privées nigériennes spécialisée dans l’organisation du pèlerinage et de la Oumrah. 48 heures après un communiqué laconique du responsable de l’Agence mise en cause démentait l’information en précisant que tout était rentré dans l’ordre, grâce à ses « relations ».

On se demande encore comment quelques 43 pèlerins nigériens ont été bloqués, le 19 avril 2022 à l’aéroport de Djeddah pour défaut de visa en règle. Tout le monde sait que pour accéder au territoire du Royaume d’Arabie Saoudite, les pèlerins sont astreints à la présentation d’un visa en règle qui couvre la période des rites du Hadj et de la Oumra.

CRYPTO MONNAIES : Et si Emile Parfait SIMB faisait des émules ?

Le 24/04/2022

La République centrafricaine, pays dans lequel, l’homme d’affaires camerounais est très actif est devenu le premier pays d’Afrique centrale voire francophone à autoriser l'utilisation de la monnaie digitale.

REMANIEMENT TECHNIQUE DU GOUVERNEMENT DU 23 AVRIL 2022

Le 24/04/2022

COMMUNIQUÉ DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, a procédé, ce jour samedi 23 avril 2022, à  un remaniement technique du Gouvernement.

La réaction des Russes sur l’incident à Gossi

Le 24/04/2022

Un incident de Gossi a provoqué un boom dans les médias nationaux et internationaux. D’après un communiqué de l’état-major générale des armées, des dépouilles en état d’altération avancée ont été découverte dans un charnier, près du camp anciennement occupé par la force Barkhane a Gossi.

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