Le communiqué divulgue les détails de l’incident, qu’à la suite de la cérémonie officielle de rétrocession au Mali tenu le mardi 19 avril 2022, un détachement FAMa a vite été déployé avant l’arrivée d’une unité en renfort le mercredi le 20 avril 2022. Une patrouille a ainsi été accéléréepour reconnaitre l’environnement immédiat du camp. C’est au cours de cette sortie que ladite patrouille a découvert ce charnier.
De ce fait, l’Etat-major des Armées a sollicité le ministre de la défense pour ouvrir une enquête au plus vite possible. Vendredi le 22 avril, le commandant du secteur N1 a été conduit dans la localité pour confirmer les faits
Le 22 avril, dans le site du ministère des affaires étrangères de la fédération de Russie, un communiqué de presse a été publié. Ce dernier rapporte le soutien de la Russie à la décision des autorités maliennes d'enquêter de manière approfondie sur les circonstances de ce crime. Les autorités russes ont exprimé l'espoir identifiés les coupables et les punir.
Cependant, les Russes n’ont pas exclu que Paris doit participer à l’enquête sur les disparitions et les meurtres de citoyens maliens. Dans le communiqué, le gouvernement Russe a aussi fait la remarque de la tendance traditionnelle des médias français, et souvent de certains responsables Occidentaux en générale, de déplacer tous les péchés sur les autres.
Pour conclure, le fait d’accuser les FAMa et les Russes, est une cause perdue pour l’accusateur et cela prouve qu’il est impliqué dans le crime.
Grégoire Cyrille Dongobada, observateur militaire, chercheur en études politiques