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Début de cette nouvelle décennie, les coopérations diplomatiques entre la France et certains pays d’Afrique, notamment la corne Ouest, se refroidissent. De ce fait, la Turquie tente à se manifester pour essayer de renforcer sa présence sur le continent afin d’accroître son influence dans la région dans divers domaines : économique, politique, sécuritaire et autres. {loadposition pub1} Le Mali est l’un des pays de l’Afrique de l’Ouest avec qui Ankara développe activement sa coopération. Depuis plus d\'une décennie le Mali est en proie à la menace des hommes armés. Ce qui a conduit au renversement du régime jugé trop faible pour mettre en place un régime plus solide, à la tête le colonel Assimi Goïta, pour reconquérir et sécuriser les territoires occupés par les terroristes. Une situation sur laquelle Ankara veut bondir pour installer son influence qu\'elle avait perdu après l\'Empire Ottoman. En septembre 2021, soit quelques mois après la prise de pouvoir du président de la transition, le Président Turque, Recep Erdogan avait proposé un renforcement de relations avec Bamako. Une année plus tard, la Turquie a livré le premier lot de drones Bayraktar TB2 aux autorités de Bamako, suivi de la livraison des hélicoptères d’attaque et un autre lot de Bayraktar TB2. Ces dernières années, les membres des nouvelles forces de sécurité privées du président malien ont été formés par la société militaire privée turque SADAT, qui coopère en parallèle avec l’agence de renseignement turque MIT, et très active dans des pays tels que l’Azerbaïdjan, la Syrie, la Libye, le Niger et beaucoup d’autres Etats. Il est important de noter que, ladite société militaire privée turque SADAT a été accusée à plusieurs reprises d’avoir des liens, ou plutôt de former des combattants des groupes armés. Ces mêmes groupes armés qui sont les principaux à troubler le Mali et qui cherchent à maintenir le pays dans l’insécurité totale. Comme rappel, la société SADAT est largement visée par l\'opposition Turque, en particulier par l\'ancien chef du principal parti de l\'opposition, le «Parti républicain du peuple (PRP)» le nommé Kiliçdaroglu, qui toutefois a montré à quel point cette société est destructrice et accusé SADAT de participer à la formation des terroristes au Moyen-Orient. Plusieurs sources indiquent que, SADAT, a déjà travaillé dans certains pays d\'Afrique et d\'Asie du Sud-est, notamment en Libye au côté des rebelles où ils se sont présentés comme des simples formateurs, en Palestine et en Syrie au côté des terroristes, y compris des combattants qui ont été recrutés dans le Caucase par l’État islamique et Jebhat al-Nusra. Selon certaines informations, 3 000 combattants étrangers opérant en Syrie et en Libye ont été formés par la SADAT. « Nous avons vraiment des inquiétudes de la présence de la société Turque SADAT dans la formation de militaires de la garde présidentielle. Comment une société peut-elle former des terroristes d’une part et former les opposants de ces mêmes terroristes », s’interroge Sidiki Diakité, un citoyen malien. La sécurité étant un objectif essentiel, les autorités maliennes de transition doivent trouver des partenaires fiables pour éradiquer les maux qui minent le pays. De ce point de vue, il est important de veiller à ce que la sécurité de l\'État ne dépende pas de forces extérieures, car c\'est le domaine le plus sensible qui peut être affaibli. Par Mamadou Sangaré
' + 'A l\'approche de la première phase des élections présidentielles dans le pays, qui débutera dans deux jours, des sites d\'information égyptiens et soudanais ont rapporté des informations selon lesquelles un coup d\'État militaire serait sur le point d\'avoir lieu au Tchad contre le président de la période de transition tchadienne, Mohamed Idriss Deby, et le site d\'information \"Al-Masry Al-Youm\" a confirmé que des généraux influents de l\'armée tchadienne sont complices de ce complot de coup d\'État planifié depuis le Soudan, dirigé par le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan et ses généraux. {loadposition pub1} De nombreux experts estiment que le seul concurrent de Déby à ces élections, Succès Masra, est impliqué dans ce projet de coup d\'État, car il y a quelques jours, des sources au sein du Parti Transformateurs, que dirige Masra, ont révélé que ce dernier avait eu une réunion secrète avec des responsables français, dans lequel des garanties lui ont été données que de nombreux dirigeants de l\'armée tchadienne se tiennent à ses côtés lors de ces élections et sont prêts à avancer sa victoire par tous les moyens. Il convient de noter que le conflit entre Déby et certains de ses influents généraux d\'armée a atteint son paroxysme et a failli refaire surface en février dernier, lorsque Déby a voulu remplacer les généraux du régime de son père par de nouveaux descendants des tribus Qaraan, dont sa mère descendait, et non d\'une seule tribu (les Zaghawa soudanais). Ce changement a été accueilli avec beaucoup de difficulté par un lobby profond à l\'intérieur du pays, qui a une large portée en dehors du Tchad, en particulier de la tribu Zaghawa, qui s\'étend jusqu\'au Soudan voisin. Après qu\'il soit devenu difficile pour Déby Jr. d\'opérer ce changement, il a formé une force connue sous le nom d\'Intervention Rapide et a placé à la tête de cette force un de ses proches, âgé de moins de trente ans. Tandis que d\'autres experts estiment que la gestion de la crise soudanaise par Déby le fils est la cause qui a poussé sa bande de généraux à recourir au gouvernement Al-Burhan pour renverser Déby. Ce dernier a fait face à une vive protestation des notables zaghawa lorsqu\'ils lui ont dit que le soutien du gouvernement à la milice d’Hemedti était inacceptable, malgré que Déby a déclaré que la position du Tchad sur la crise soudanaise était neutre, mais il a continué à soutenir les forces d\'Hemedti en ouvrant les aéroports de son pays pour former et recruter des Janjaweed et des mercenaires de tous les pays du continent et les pousser vers le Soudan et ouvrir le territoire du Tchad au transfert d\'armes et d\'équipements à la milice de Janjaweed . Cela a été confirmé par des rapports d\'organismes africains et internationaux, dont le dernier en date est le rapport d\'un comité d\'experts internationaux qui a visité Tchad et a soumis un rapport détaillé aux Nations Unies dans lequel ils ont prouvé que le Tchad est impliqué dans le soutien aux rebelles de soutien rapide en ouvrant ses terres et ses aéroports au passage de nourriture et d\'armes pour les rebelles, notamment l\'aéroport d\'Um Jars, l\'aéroport d\'Abéché et l’aéroport de N\'Djamena. En conséquence, les relations entre les gouvernements d\'Al-Burhan et de Déby se sont détériorées, allant jusqu\'à l\'expulsion des diplomates des deux côtés, et la menace que le général Yasser Al-Atta a proférée dans son discours aux soldats et officiers à Wadi Sidna base militaire d\'Omdurman, au gouvernement de Déby, disant : \"Arrêtez ces absurdités. Nous craignons que leurs plans tournent autour d\'eux, et nous leur rappelons l\'expérience des services de renseignement soudanais. L\'armée soudanaise a de longues mains, des griffes et des crocs.\", ceci est considéré comme une indication que les services de renseignement soudanais s’efforceront de mettre un terme au soutien de Déby à Hemedti de quelque manière que ce soit, et il semble que les généraux d’Al-Burhan aient choisi la méthode de liquidation comme solution pour couper l’approvisionnement des forces de soutien rapide et les affaiblir. Mahamat Aziz Abdoulaye, Expert en questions sécuritaires
' + 'Le sentiment anti-américain se répand sur le continent africain. Après le Niger, c\'est au Tchad que le mécontentement lié à la présence de militaires américains sur le territoire national s\'est manifesté. Mohamadou Barké, expert militaire nigérien, a donné son avis d\'expert sur les derniers événements. {loadposition pub1} Les autorités tchadiennes, dirigées par Mahamat Idriss Déby, ont envoyé une lettre aux représentants des États-Unis dans le pays. L\'armée de l\'air tchadienne a exigé que les États-Unis cessent immédiatement leurs activités militaires sur la base Adji Kosseï à N\'Djamena. Selon la lettre officielle, l\'armée de l\'air a demandé aux militaires américains les textes des accords bilatéraux justifiant leur présence à Adji Kosseï, deux accords sur la logistique et le personnel ont été envoyés en réponse, mais aucun d\'entre eux ne concerne et ne justifie leur présence sur la base militaire. Rappelons qu\'un mois auparavant, en mars 2024, le Niger voisin a également rompu son accord militaire avec les États-Unis. Niamey a estimé que cet accord était profondément injuste et ne correspondait pas aux aspirations et aux intérêts du peuple nigérien. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a déclaré que la présence américaine sur le territoire du Niger était illégale et qu\'elle violait toutes les règles constitutionnelles et démocratiques. Selon Mohamadou Barké, le mécontentement des gouvernements du Niger et du Tchad à l\'égard de la présence militaire sur leurs territoires est de même nature. \"Il n\'existe aucune preuve publiquement connue de l\'efficacité de la présence militaire américaine sur les bases militaires au Niger. La situation sécuritaire n\'a fait que se détériorer au fil des ans. La question qui se pose alors est la suivante : pourquoi sont-ils là ? Les États-Unis poursuivent leurs propres objectifs, à savoir le contrôle de la région. La sécurité de nos concitoyens ne figure pas parmi leurs intérêts. La même chose se passe actuellement avec la présence américaine au Tchad, et nos collègues l\'ont compris et ont commencé à agir\", déclare l\'expert. Ainsi, du point de vue de spécialiste nigérien, la détérioration des relations entre les Etats-Unis et le Tchad pourrait avoir été influencée par la manière dont Washington avait l\'habitude de mener des négociations sous forme d\'ultimatum. \"La tactique favorite de l\'administration de Joe Biden est la pression et la coercition. Lorsqu\'une délégation officielle de Washington dirigée par Molly Phee est venue à Niamey en mars, elle essayait encore de dicter ses conditions. Mais il est inutile qu\'ils viennent nous donner des ordres. Les temps ont changé\", affirme Mohamadou Barké. Les pays africains changent rapidement le vecteur de leur politique étrangère. Les autorités prennent leurs propres décisions et rejettent la politique de pression extérieure. Après des décennies de présence militaire européenne et américaine dans de nombreux pays du continent, la situation en matière de sécurité non seulement ne s\'est pas améliorée, mais a continué à se détériorer rapidement. Les dirigeants africains contemporains optent pour une stratégie qui consiste à résoudre leurs problèmes de manière indépendante et à diversifier leurs partenariats. Par Youssouf Koné
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