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Dans le cadre de ses actions visant à promouvoir l’inclusion financière au Niger, Coris Bank International Baraka Niger a organisé, dimanche 21 janvier 2024, à l’hôtel Bravia de Niamey, une conférence publique sur les principes et règles de la Finance islamique au Niger. L’occasion pour Baraka CBI de sensibiliser les acteurs du marché et les populations sur les opportunités, les défis et les perspectives de la Finance Islamique ainsi que son offre sur le marché nigérien afin de stimuler la demande, en particulier pour les PME/PMI, mais aussi pour les populations non bancarisées qui s\'intéressent de plus en plus à cette branche d\'activité. Celle-ci leur offre des solutions de financement adaptées à leurs besoins spécifiques et conformes à leurs croyances. La conférence a été rehaussée par la présence de M. Azize ISSAKA ABDOU, Directeur général de Coris Bank International Niger (CBI Niger), du Dr Abdessatar KHOULDI, Président du Conseil de conformité interne à la CBI BARAKA Niger, ainsi que de M. Yaya SIDIBE, Responsable Finance Islamique à Coris Holding et de M. Aboubacar MAMAN MOUSTAPHA, responsable de l’Agence Coris Baraka Niger. On notait également la présence à l’événement d’un public venu massivement, parmi lequel des chefs d’entreprises, des chercheurs et universitaires, ainsi que des acteurs du marché et de l’économie nigérienne. Après la cérémonie d’ouverture qui a été marquée par la lecture de quelques versets coraniques ainsi qu\'un hommage à la mémoire de Feue Madame COMPAORE Sylvie, Directrice de la Finance Islamique du Groupe Coris Bank, disparue le 19 septembre 2023, le DG de CBI Niger a pris la parole pour remercier l’assistance d’avoir si massivement répondu à cette invitation de Coris Bank Baraka Niger pour échanger sur les principes et les règles de la Finance islamique au Niger. Un thème dont le choix n\'est pas fortuit, selon M. Azize Issaka Abdou, qui a saisi l’occasion pour rappeler que depuis le 05 mai 2021, Coris Bank International Niger a lancé sa branche islamique « CBI BARAKA ». Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du principal objectif que s’est fixé la filiale de la banque panafricaine au Niger, celui d’améliorer le taux de bancarisation qui n’est que de 8,40% en 2021 selon les statistiques officielles de la Banque centrale ouest-africaine (BCEAO). « Un taux très faible que nous ambitionnons de rehausser », a souligné le DG de CBI Niger qui, à juste titre, a indiqué que « l\'engouement suscité par la Branche islamique BARAKA a démontré à plus d’un titre l\'intérêt grandissant qu\'accorde notre population à la Finance islamique ». C’est pour cette raison, a poursuivi le DG Issaka Abdou, que la nécessité d’organiser une telle conférence qui s’ajoute à d’autres initiatives visant le même objectif, est apparue nécessaire pour notamment faire un rappel mais aussi sensibiliser davantage les populations sur la notion et les principes de la Finance Islamique en général, et de l\'offre de CBI BARAKA en particulier. La Finance islamique, un marché dynamique et prometteur La Conférence a par la suite démarré avec la présentation par le Dr Abdessatar Khouldi, Président du Conseil de Conformité Interne (CCI) de CBI BARAKA NIGER des principes fondamentaux et la croissance actuelle de la Finance Islamique, ainsi que ses perspectives à l’échelle internationale, régionale et nationale au Niger. Le conférencier a souligné plusieurs raisons majeures expliquant l’intérêt croissant pour la Finance islamique, notamment sa réponse à la diversification des produits financiers pour les déposants et les entrepreneurs. Il a également mis en avant la résilience de cette industrie face aux turbulences du marché, illustrée par sa dynamique positive pendant la crise financière de 2008. Le Dr Khouldi a noté l\'essor de la Finance islamique dans l\'ordre juridique mondial et international, avec son intégration dans la législation de pays industrialisés tels que la Grande-Bretagne. Il a souligné l\'intérêt croissant des instances internationales telles que le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale. L\'aspect éthique a également été mis en avant, avec des secteurs jugés nuisibles exclus de la finance islamique, tels que les jeux de hasard, les armes, et les activités portant atteinte à l\'environnement. Les résultats positifs des banques islamiques et des institutions d\'assurance mutuelle « Takaful » ont renforcé la confiance des clients et des autorités monétaires dans ce système financier. Le conférencier a souligné l\'accueil favorable réservé à la Finance islamique, en particulier de la part des déposants, avec des chiffres officiels indiquant que des banques nouvellement créées et même des fenêtres islamiques dans les banques conventionnelles ont réussi à collecter des dépôts dépassant plusieurs fois leur capital social. L\'accent a été mis sur le fait que la majorité de ces dépôts proviennent d\'une clientèle non encore bancarisée, soulignant ainsi un besoin non satisfait par l\'activité bancaire conventionnelle. Une alternative de financement crédible, éthique et rigoureusement encadrée Le Président du Conseil de Conformité Interne (CCI) à la CBI Baraka a souligné la tendance croissante des gouvernements à adopter la finance islamique pour le financement de grands projets, notamment par le biais des « Soukouks ». Des pays tels que la Malaisie, la Grande-Bretagne, l\'Allemagne, le Sénégal, le Togo et la Côte d\'Ivoire ont rencontré un succès dans cette approche, avec un marché des Soukouks estimé à 4,5 billions de dollars. Dans un contexte où les sources de financement conventionnelles s\'amenuisent, particulièrement pour les pays en développement, la finance islamique offre une alternative. Dr Khouldi a présenté l\'évolution de la finance islamique au cours des 50 dernières années, soulignant le mouvement législatif qui l\'a conduite de l\'acceptation timide à la consécration juridique ouverte. Il a noté l\'importance du contrôle éthique, assuré par les Conseils de Conformité Interne, et la soumission de l\'activité bancaire islamique au contrôle financier de la Banque centrale pour garantir la protection du système bancaire et des déposants. Les aspects relatifs à l\'organisation de la comptabilité et de l\'audit pour les institutions financières islamiques ont également été abordés. En conclusion, Dr Abdessatar Khouldi a souligné que la finance islamique, bien réglementée et encadrée, présente d\'énormes potentiels, comme en témoigne sa dynamique actuelle. Il a rappelé des règles à observer pour assurer la transparence des fenêtres islamiques, mettant en avant des principes tels que l\'interdiction des intérêts, l\'éviction de secteurs prohibés, le lien entre avantages et risques, et l\'interdiction de la thésaurisation. Avec la branche BARAKA CBI, le groupe Coris pionnier dans la sous-riche Après cette brillante et édifiante présentation sur la notion, les principes ainsi que la dynamique de l’industrie de la Finance Islamique, la Conférence s’est poursuivie avec la présentation de l’offre BARAKA CBI Niger par M. Yaya SIDIBE, Directeur de la Finance islamique à Coris Holding, qui a exposé les grands axes de cette branche au sein de Coris Holding SA ainsi que les produits et opérations de Coris Baraka. « Le groupe Coris s\'est toujours donné pour mission d\'offrir des services de plus en plus innovants et demeure particulièrement sensible à la problématique de l\'inclusion financière. C\'est ainsi qu\'il a décidé de se lancer dans l\'activité de la finance islamique à travers la mise en place des Branches Islamiques », a mis en avant M. Sidibé qui a saisi l’occasion pour mettre en exergue les initiatives menées en ce sens par le PCA du groupe CBI, M. Idrissa NASSA, et dont l’engagement a permis de mobiliser les compétences et les moyens afin de saisir l\'opportunité d\'intégrer la Finance islamique dans les activités du Groupe Coris. En conformité avec les normes encadrant la Finance islamique, l\'option retenue pour l\'exercice de cette activité au sein du Groupe a été celle d\'ouverture d’une Branche Islamique qui, selon ses explications, « constitue une forme plus souple qui consiste à conserver l\'activité conventionnelle tout en exerçant partiellement l\'activité bancaire Islamique ». C’est ainsi que la première Branche Islamique a été lancée au Burkina Faso en juillet 2015 avec l\'appui de la Société Islamique pour le Développement (SID) du secteur privé filiale de la Banque Islamique de Développement (BID). En effet, a-t-il ajouté, après l\'expérience réussie de la filiale du Burkina à travers des performances remarquables, le Groupe a décidé de l\'implémenter dans toutes ces autres filiales. À ce jour, en plus du Burkina, le Groupe Coris compte des Branches islamiques dans ses filiales du Mali, du Sénégal, de la Côte d\'Ivoire, du Niger, du Bénin et du Togo. Des projets sont également en cours avec l’ouverture prochaine de la Branche Islamique en Guinée-Conakry et en Guinée-Bissau. Dans sa présentation, M. Yaya SIDIBE a aussi présenté l’écosystème de la Finance Islamique en zone UMOA avec les expériences dans le secteur bancaire de la Banque Islamique du Sénégal et du Niger ainsi que celle de Coris Holding avec son réseau de sept (07) Branches Islamiques dans la sous-région. Et s’appuyant sur le rapport de la BCEAO, il a mis en évidence la croissance soutenue des activités de la finance islamique dans la zone monétaire ouest-africaine avec un total bilan qui était ressorti à 918,4 milliards FCFA à fin 2022, pour une progression moyenne de 30,5% des actifs sur les 3 dernières années. La croissance soutenue de l\'industrie financière islamique dans la zone s\'illustre également par une progression moyenne annuelle de 30,5% des actifs, supérieure à la moyenne de l\'Union et selon la même source, un total de 213.678 comptes sont ouverts à la clientèle à fin 2022 alors que les résultats nets se sont affichés à 9,3 milliards de FCFA. « Coris Bank International, compte tenu de son réseau demeure une référence à l\'échelle sous-régionale dans l\'offre de produits bancaires conformes aux principes et règles de la finance islamique. Le modèle d\'affaires développé par le Groupe Coris lui donne la latitude de prendre en compte à moyen terme toutes les activités liées à l\'industrie globale de la finance islamique », M. Yaya SIDIBE, Responsable Finance islamique à la Direction finance islamique Coris Holding La sensibilisation à la Finance islamique pour stimuler l’inclusion financière au Niger Après la présentation des Conférenciers, la séance s’est poursuivie avec des questions-réponses avec les participants ainsi que des échanges instructifs sur la finance islamique au Niger. Des échanges interactifs qui ont permis de comprendre tout l’intérêt de cette conférence et la pertinence de la campagne de sensibilisation initiée par CBI BARAKA Niger sur la finance islamique comme l’a si bien relevé, à la fin de la conférence, M. Yaya SIDIBE, Responsable Finance Islamique à la Direction Fiance Islamique Coris Holding. « C\'est tout l\'intérêt de cette conférence que nous avons initiée car elle nous a effectivement permis de comprendre que nous sommes méconnus du public qui ne connait pas l\'existence des offres de produits de la finance islamique que nous offrons. Cette conférence répond en partie à cette préoccupation et de manière globale, nous allons poursuivre cet effort de communication d’autant que nous sommes une jeune banque qui vient de s\'installer au Niger il y a juste 4 ans mais avec une présence déjà notable dans plusieurs régions à savoir Maradi, Zinder et Tahoua et bientôt dans d\'autres régions », s’est-il félicité avant d’annoncer que cette campagne pour faire connaitre les produits de Baraka Coris Bank Niger va s’étendre dans les autres régions du pays où la banque est installée avec comme projet de faire des fenêtres islamiques au sein des agences en attendant le déploiement de l’offre dans les zones rurales pour faire connaître la banque et les produits qu\'elle offre à sa clientèle. Selon le responsable de la Finance Islamique, le marché est très prometteur car il y a un engouement certains de la clientèle comme c’est le cas dans certains pays voisins comme le Togo. « Nous avons une clientèle très intéressante au sein de tous ces pays-là comme au Niger c\'est qui dénote de l\'intérêt de la population pour les produits que nous offrons à l\'endroit de la clientèle », a confié M. Sidibé. Au sortir de la Conférence, les participants ont fait part de leur satisfaction pour cette initiative qui leur a permis d’être mieux édifier sur la Finance islamique mais aussi l’offre de Baraka Coris Bank au Niger. De l’avis du Dr Abdessatar KHOUILDI, Président du Conseil de Conformité Interne CBI BARAKA NIGER, le défi jusque-là était les lacunes en matière de textes et qui est maintenant comblé avec les instructions de la BCEAO en matière de Finance islamique. Désormais, a-t-il relevé, c’est l’effort de sensibilisation des populations qu’il va falloir relever et c’est dans ce cadre que s’inscrit la campagne initiée par Baraka CBI Niger afin de porter l’information au public. Il a saisi l’opportunité pour lancer un appel aux populations de venir s’informer aussi sur les offres et les produits. « La clientèle doit opter pour la finance islamique et en saisir les opportunités en proposant des projets qui sont fiables que la banque islamique peut financer sans problème selon le principe du partage des pertes et des profits, un élément très avantageux et bénéfique notamment pour les PME », a plaidé Dr KHOUILDI, très satisfait de l’engouement et de la réussite de l’évènement, au regard des interactions avec l’assistance venue nombreuse. La preuve si besoin en est, que le marché de la finance islamique est très prometteur au Niger, malgré les défis qu’il va falloir relever, ce à quoi s’attelle BARAKA CBI Niger, confiante sur le potentiel du pays et conformément à ses objectifs de contribuer à promouvoir l’inclusion financier au Niger. Abdoul Karim Moumouni (actuniger.com)
' + 'Plus de 600 milliards de FCFA, c\'est le montant des recettes qui ont été mobilisées au titre de l\'année 2023 par les agents de la Direction Générale des Impôts (DGI), a annoncé samedi au cours d’une conférence de presse, le bureau national du Syndicat des Agents des Impôts (SNAI). Selon les responsables du Syndicat des agents du fisc, ce montant correspond à plus de 99% des objectifs fixés en matière de mobilisation des ressources internes par la DGI, ce qui constitue une réelle performance au vu du contexte actuel que traverse le pays, une prouesse que les agents des impôts s’engagent à poursuivre et renforcer pour cette année fiscale 2024 qui démarre dans un contexte toujours critique en raison des sanctions de la Cédéao et de l’UEMOA. {loadposition pub1} Pour le Bureau national du SNAI, c’est une véritable performance surtout quand on prend en compte des sanctions financières et économiques imposées par l’UEMOA et la Cédéao au Niger depuis le 30 juillet 202 » suite à l’avènement du CNSP au pouvoir. Malgré cette situation, la Direction Générale des Impôts (DGI) a pu mobiliser en 2023 des recettes s’élevant à 636.277.768.654FCFA sur une prévision de 638.322.882.000FCA, soit 99,7%. Lors du point de presse, le SG du SNAI, Abass Mahamane Falalou Mouctar, a d’ailleurs rappelé le contexte ainsi que les engagements pris par les agents du fisc, en août dernier, de relever le défi lié à la mobilisation des ressources internes. La promesse a été tenu et le SG du BEN/SANI a saisi l’occasion pour féliciter les contribuables pour le civisme dont ils ont fait preuve et les agents de la DGI pour leur prouesse avant d’inviter l’ensemble des militants du SNAI à redoubler d’efforts pour rééditer l’exploit pour l’année 2024. Il a saisi également l’occasion pour lancer un appel solennel au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de la Transition du Niger pour accompagner la DGI dans ses efforts de mobilisation des ressources fiscales à travers, entre autre, la mise à disposition des agents des moyens financiers, matériels et humains ainsi qu’au niveau de la DGI pour l’accomplissement de sa mission. Il faut dire que l’année fiscale démarre avec le maintien des sanctions, ce qui impacte négativement et durement les activités économiques. En dépit de cette situation, les autorités de transition comptent s’appuyer sur la mobilisation des ressources internes notamment les recettes fiscales pour financer le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (FSRP) dont les grandes orientations ont prévalu lors de l’adoption, début janvier, de l’ordonnance portant loi des finances. Selon le gouvernement, la loi des Finances 2024 comprend d’importantes mesures nouvelles qui ont été adoptées en vue de relancer l’économie et d’accroitre le pouvoir d’achat des populations. Ces mesures portent entre autres sur le soutien au secteur privé et la croissance avec des exonérations, déductibilité, réductions et retenue sur certains impôts et taxes ainsi que des mesures d’ordre social à travers des exonérations dans le cadre du financement des actions de Waqf ou d’utilité publique ou du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP) ainsi que des mesures tendant à promouvoir le sport avec la rétrocession d’une partie des droits d’accises au fonds national du développement du sport (FNDS). Afin d’élargir l’assiette fiscale, des mesures relatives, entre autres, à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et au contentieux fiscal ont été prises comme celle portant rétablissement de la taxe pour les appels internationaux entrants (TATTIE) où le gouvernement espère grappiller quelques 20 milliards FCFA. En attendant la levée des sanctions, le Niger compte également engranger de substantielles entrées fiscales grâce au démarrage, prévu en principe en début de cette année, de l’exportation du pétrole brut. A.Y.B (actuniger.com)
' + 'Le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a signé jeudi 04 janvier 2024, une ordonnance portant loi de finances pour l’année budgétaire 2024. Equilibré en ressources et en charges à deux mille six cent cinquante-trois milliards quatre cent quarante millions six cent quarante-trois mille huit cent cinquante (2.653.440.643.850) FCFA, le budget 2024 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (FSRP) et intervient dans un contexte marqué, au plan mondial par des tensions inflationnistes et le durcissement des politiques monétaires par la plupart des banques centrales consécutivement à la guerre russo-ukrainienne et au conflit israélo-palestinien. {loadposition pub1} Selon le communiqué publié par le Secrétaire général du gouvernement suite à la signature de l’ordonnance portant loi des finances pour l’année 2024, au plan sous régional, le contexte est marqué par l’avènement, le 16 septembre 2023, de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger ; « alliance qui ambitionne l’instauration des politiques communes en matière de défense et sécurité, de diplomatie et de développement économique entre les trois pays ». Le contexte national, quant à lui, est marqué par « la persistance des sanctions illégales et inhumaines » imposées par les instances des organisations régionales, sous régionales et internationales. Ainsi, est-il relevé, le budget 2024 est bâti autour des objectifs macroéconomiques visés par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et des orientations édictées dans le cadre de l’élaboration du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (FRSP). Son élaboration s’est appuyée sur les résultats des discussions budgétaires entre le Ministère en charge des finances et les différents ministères sectoriels et a intégré la nouvelle configuration du Gouvernement en révisant profondément la cartographie des programmes et les sections, renseigne le document qui ajoute qu’en outre, le processus a été itératif et participatif jusqu’à l’obtention de l’équilibre budgétaire soutendu par les enveloppes plafonds. Les recettes et les dépenses ont été déterminées en référence au cadrage macroéconomique et budgétaire révisé et le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) mis à jour. Et sur la base des hypothèses retenues dans le cadrage macroéconomique, la croissance du PIB réel serait en moyenne de 7,9% sur la période de projection (2024-2026), portée essentiellement par le secteur secondaire avec une croissance moyenne de 10,8%, suivi des secteurs primaire et tertiaire avec respectivement 7,2% et 5,8%. Soutien au pouvoir d’achat et dépenses sociales S’agissant des ressources, d’importantes mesures nouvelles ont été adoptées en vue de relancer l’économie et d’accroitre le pouvoir d’achat des populations. Ces mesures portent entre autres sur le soutien au secteur privé et la croissance (exonérations, déductibilité, réductions et retenue sur certains impôts et taxes), les mesures d’ordre social à travers des exonérations dans le cadre du financement des actions de Waqf ou d’utilité publique ou du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP) ainsi que des mesures tendant à promouvoir le sport (rétrocession d’une partie des droits d’accises au fonds national du développement du sport) et des mesures relatives, entre autres, à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et au contentieux fiscal Au niveau des dépenses publiques, les secteurs du développement économique et social qui concourent directement à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, bénéficient de 59% des crédits budgétaires, ce qui traduit « la forte volonté du CNSP et du Gouvernement à ne ménager aucun effort pour réduire les souffrances des populations nigériennes ». Les dépenses d’investissement sur les ressources internes sont évaluées à 476,96 milliards en 2024 contre 257,68 milliards en 2023, traduisant ainsi «l’ambition affichée des autorités d’imprimer une dynamique de développement endogène » à travers le financement des investissements prioritaires identifiés dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP), par les ressources propres essentiellement. Quant aux traitements et salaires, ils progressent de 17,97 milliards pour atteindre 363,90 milliards en 2024. Selon le gouvernement, cette évolution prend en compte le programme de recrutement prévu par le Gouvernement, dans les secteurs prioritaires, notamment l’éducation et la santé et pour le compte des autres ministères sectoriels, en vue de faire face à la baisse notable des effectifs des administrations publiques. Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
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